tout simplement pas, ne tient aucun compte de ce qui l’habite dans le but de ne pas déplaire.
Il n’y a pas de docilité contenue sans colère sous-jacente. Se fondre en l’autre n’est pas réaliste c’est contre nature. Nous ne sommes pas des calques. Tôt ou tard, ça finira par éclater.
Dans un monde idéalisé, l’humain pourrait souhaiter échanger, discuter, s’ouvrir, être toujours accueillant. Puisqu’un idéal, c’est quelque chose que l’on poursuit sans jamais l’atteindre totalement, il faut accepter qu’en communication, entre ce qui est dit et
ce qui est entendu, il y a souvent un fossé.
Ce qui est à privilégier, c’est de tendre vers plus de maturité, plus d’ouverture. Pour ce faire, les différends quand ils se produisent,
pourraient être perçus comme un chemin vers l’expression de l’authenticité dont chacun est porteur.
Cependant, mal géré, mal vécu les différends laissent parfois des empreintes douloureuses. C’est pourquoi il est important d’avoir comme objectif de se dire au fur et à mesure, de façon relationnelle. Passons de l’impression vers l’expression, sans agressivité et dans le respect de l’opinion de chacun.
Pour que ce soit plus atteignable, l’humain peut devenir attentif à certains aspects qui influencent son état d’esprit dont :
-son mode de vie qui est généralement très sollicitant se devra d’être rééquilibré;
-le rythme des personnes impliquées n’est pas toujours le même, donc vérifiez la disponibilité de l’autre;
-notre bagage qui a façonné notre modèle du monde diffère de celui des autres, restons réceptifs à ces contrastes;
-nos croyances telles : Nous deux on se comprend sans se parler. À moins de vouloir être en relation avec un double de soi ce qui a pour conséquence de se rétrécir, s’atrophier, ce n’est pas un but à poursuivre. Donc, les revisiter.
-nos blessures…l’autre n’est pas responsable de ce qui nous habite. Au début, on verra en l’autre, la personne qui vient panser nos blessures, issues de besoins non comblés. C’est une erreur qui mène à de sérieux dérapages.
Goethe a écrit : « Ceux qui ne comprennent pas leur passé sont condamnés à le revivre ».
Les réminiscences du passé non prises en charge referont surface au travers nos rencontres, nos échanges, nos relations, réintroduisant la peur, la honte, l’humiliation, le désarroi, la rage étouffée, le sentiment d’impuissance, etc.
À chacun de nous, d’être vigilant, de les conscientiser et d’entreprendre un processus de guérison afin de ne pas porter atteinte à nos relations présentes.