Savoir que d’alléger notre bagage affectif influencera positivement la vie de ceux et celles qui nous suivent, peut nous motiver à ne rien laisser d’inachevé.
Dans mes rencontres avec des groupes ainsi qu’en individuel, j’entends souvent ce genre d’affirmation : « Je ne pardonnerai
jamais»,« J’vais toujours lui en vouloir», etc. J’entends que la blessure de ces personnes est encore excessivement douloureuse, mais en l’entretenant qu’arrivera t’il ? Ce faisant, il n’y a aucune ouverture pour aller vers une totale guérison et métaboliser une expérience aussi difficile soit-elle qui a été vécue. Laquelle continue de rester bien souffrante et contamine plus que nécessaire la vie de la personne blessée et aura des répercussions à son insu parfois sur ses enfants, petits-enfants, neveux, nièces ou un peu plus loin dans la lignée.
Si une partie de notre corps est malade, tout notre être ne va pas bien. Il en est de même à tousles niveaux. Si, comme moi, vous avec l’impression de faire partie de cette grande famille humaine et que vous n’allez pas bien… vous devenez comme une partie de ce grand corps humain qui ne va pas bien ce qui se répercute sur l’ensemble de ce grand corps humain de façon plus ou moins perceptible. Un jour quelqu’un devra s’occuper de guérir cette blessure (cette partie de ce grand corps humain malade de détresse) pour que tous, nous allions mieux.
Bien des guérisons peuvent s’amorcer par une prise de conscience, un changement de perception, une volonté de se dépasser. Même une expérience extrêmement souffrante est porteuse d’un « quelque chose» qui peut nous ennoblir à condition de la transcender.
À chacun de nous d’ajuster son regard afin de trouver cette étincelle de lumière le menant vers le début d’une réalité nouvelle. Avancer en fixant son regard vers l’arrière n’a jamais mené bien loin outre que de fairedu surplace, d’être en survie. Pourquoi ne pas avancer un pas à la fois vers un espace de vie à définir.
Souvenons-nous que de mourir à quelque chose est aussi ouverture à de nouvelles perspectives.