Qu’est-ce qui fait donc la différence entre les personnes qui aiment la vie, qui apprécient leur quotidien et d’autres qui rechignent constamment ou presque?
Notre environnement, nos conditions jouent un rôle, c’est évident. Il y a cet adage qui dit : « Que l’argent rend le malheur plus confortable », je crois que l’on ne peut se mettre des œillères y a certainement quelque chose de vrai là-dedans. Et, à même temps ce n’est pas tant que ça l’argent qui fait la différence puisqu’en écoutant les nouvelles, la commission Charbonneau, en constatant la corruption qui règne sur la planète, ce n’est pas « les pauvres » qui soutirent l’argent. Quand on constate toute cette avidité, à l’évidence celle-ci est majoritairement vécue par les gens de pouvoir.
Alors, qu’est-ce qui fait une réelle différence?
Notre conscience, notre attitude, notre capacité à être reconnaissant de ce que l’on a, puisque rien ne nous est dû. L’on peut éprouver du bonheur en écoutant nos amis les oiseaux, à voir la nature si accueillante et constater que notre mère-terre année après année produit de bons fruits, de bons légumes même en étant peu estimée.
Aussi, il y a la gentillesse des gens, leur capacité à être à notre écoute, nous orienter quand on est en situation trouble. Je pense entre autres aux personnes travaillant comme secrétaire médicale, ceux et celles qui sont dans des commerces de service trouvant des solutions aux problèmes que nous vivons avec nos p’tits appareils sophistiqués, le sourire des personnes qui nous servent au resto, dans les magasins, etc.
Si dans une journée, nous avons eu 3 bons contacts et un moins heureux? De qui parlerons-nous? La réponse à cette question en dit long sur notre capacité à générer du bonheur dans notre quotidien.
Où est-ce que l’on porte notre regard? Sur ceux et celles qui sont moins accommodants, sur les problèmes ou sur les solutions que l’on trouve quand un problème se présente à nous? Sur les richesses de la vie ou sur ce que l’on voudrait avoir?
Ceux qui veulent se trouver des manques le feront, peu importe leurs conditions de vie. À l’inverse, ceux qui s’entraînent à contempler le beau et à saisir les merveilles de la vie, ses richesses le feront. C’est ça exercer notre capacité à choisir au lieu de se laisser entraîner dans un courant pessimiste lequel a des répercussions nocives énormes.
Pour tous, la vie passe. Ce qui est triste c’est d’attendre à la fin et dire : « J’aurais dont dû ». Rare rendu là, sont les personnes qui ont la possibilité de se reprendre.
Cette citation d’Alfred de Musset prend ici tout son sens : « Mon verre est petit, mais je bois dedans. »
Demain : L’acclamation de la performance ...