On ne peut demander aux autres de faire ce que l'on ne fait pas pour nous-mêmes. Bien sûr, ces autocritiques sont relatives à notre histoire de vie. Ce vécu qui nous a laissé le sentiment de ne pas être de belles personnes. Le meilleur moyen pour changer est de se débarrasser des moules qui nous ont modelé. Ainsi, nous ne donnerons pas raison à ces personnes inconséquentes qui nous ont laissé des sentiments trompeurs.
Déterminons ce que nous voulons devenir sur papier, lisons souvent cette description, laissons-nous pénétrer par ce devenir. Emmagasinons nos changements d'une façon qui nous convienne et qui soit visible. À titre d'exemple: imprimons ou dessinons un arbre sans feuille, au fur et à mesure de nos petits pas vers notre devenir, dessinons des feuilles (une et une autre), de nouvelles branches, etc. Ce faisant, tout deviendra stimulant et concret. Rappelons-nous que pour avoir l'aide de notre subconscient, les images sont plus efficaces que le raisonnement. Soyons fiers de ce renouveau.
Quand nous dévions de notre route, apprenons de l'expérience qui nous a désorientés et continuons vers du meilleur. Demandons-nous: comment pouvons-nous faire dorénavant pour mieux traverser ce genre de situation? nous aurons des pistes de solution. À nous de les appliquer le moment venu.
Le moyen le plus sûr de ne pas apprendre de nos expériences est de se trouver "de bonnes raisons" justifiant notre comportement. Quand on dit vouloir changer, soit on s'y emploie et l'on accueille progressivement ce nouveau moi ou l'on se déresponsabilise et l'on reste dans nos vieux moules. Le choix est nôtre.
Peu importe, d'où l'on part, il est toujours possible de se métamorphoser. Les premières actions, pour ce faire, sont de nous considérer et de nous traiter comme une personne qui fait son possible. Cessons de nous dénigrer, rien d'utile ni de positif ne va ressortir de cette dévalorisation.
Tout changement commence par une décision. Une fois prise, à nous de refuser tout ce qui met en péril cette nouvelle résolution que l'empêchement vienne de soi ou des autres.
Soyons accueillants avec nous sans être complaisants.
Rappelons-nous aussi que l'on peut facilement se fuir en invoquant ce genre de croyance "j'suis pas capable". Quand on veut vraiment on peut tout le temps. Le changement profond ne se fait pas en un tour de main. Par ailleurs, la mise en pratique rigoureuse de ce qui construit notre nouvelle réalité finira par fièrement s'imposer.
Mardi: Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (8e de 8)