Si nous en étions pleinement conscients, qu'est-ce que l'on ferait de différent? Comment est-ce que nous le vivrions? De nos jours pourtant, nous semblons de plus en plus déconnectés : Que d'énergie gaspillée dans le futile, dans ce qui est vide de sens;
Que d'énergie gaspillée en se faisant du cinéma de peur, anticipant ce sur quoi, on n’a pas de réel pouvoir la majorité du temps, et de plus, qui a peu de chance de se produire; Que d'énergie gaspillée en se plaignant au lieu de s'engager dans un processus de transformation;
Que d'énergie gaspillée en critiquant, en voulant toujours plus, au lieu d'apprécier ce qui est; Que d'énergie gaspillée à s'ennuyer au lieu de développer des champs d' intérêt pour ce qui est beau, bon et stimulant;
Que d'énergie gaspillée en refusant de pardonner, préférant rester dans les plaintes et les lamentations, se tatouant sur son identité, un profil de victime. Ainsi, on s'accorde la liberté de ne pas prendre sa vie en main tout en se donnant bonne conscience; Que d'énergie gaspillée en ne prenant pas de décision par crainte que ce ne soit pas la "bonne" alors que nous sommes des êtres expérientiels.
La liste pourrait s'allonger par ailleurs, l'idée de ce propos est simplement de suggérer un temps d'arrêt afin de se demander: est-ce que je gaspille mon énergie? Si oui, est-ce que ça risque de m' entraîner vers un chemin de joie ou de m' enliser dans la souffrance? La suite est vôtre.
Mercredi: Les Québécois figurent parmi les champions du monde dans ce domaine et il n'y a pas de quoi s'en vanter.