La personne qui se considère reste ouverte à ce qu'elle entend. Elle apprécie élargir ses connaissances sans vouloir imposer les siennes. Elle est reconnaissante des observations objectives qu'on lui fait sur son fonctionnement et ses interactions. Elle est consciente que même avec la meilleure volonté, certains impairs lui échappent.
Pour agir en concordance avec ce qu'elle sent vrai, cette bienveillance envers elle-même est nécessaire. Ainsi, elle fait régulièrement de l'introspection. La personne confiante n'hésite pas à se remettre en question parce qu'elle sait, de façon intrinsèque, être une bonne personne qui fait de son mieux. Ce qui implique aussi la possibilité de se fourvoyer.
L'être humain n'est-il pas parfaitement imparfait? Chacun de nous sommes en cheminement donc, la mauvaise décision, la parole prononcée impulsivement, les maladresses et autres font parties de notre évolution.
L'important est de pouvoir contenir notre égo. Dans les situations malencontreuses, se poser des questions telles:
Qu'est-ce que j'aurais pu faire de différent? Pour ce faire, à quoi j'aurais pu porter attention et qui m'a échappé? Est-ce que dans ma démarche, j'ai été respectueuse envers l'autre, les autres? etc.
Ce type de réflexions nous permet, le cas échéant, de nous réinventer. Notre ennemi principal est l'égo. Lequel a toujours tendance à reporter sur l'extérieur, sur les autres, l'origine de nos propres manquements. Par conséquent, nous nous privons de la récolte issue de nos apprentissages laquelle nous permettrait de rester magnanimes face à nos expérimentations et poursuivre notre cheminement.
Mardi: Nos attentes inavouées