La transformation à laquelle j’aspire doit répondre à un idéal qui me tient à cœur et que je veux vraiment. Qu’est-ce qui me fait tant vouloir, ce que je veux vraiment? Il y a toujours une intention cachée derrière un désir de changement. Quelle est-elle?
Ex. : une personne veut perdre 10 livres. Ce qui la motive, c’est d’entrer dans son maillot de bain. Quand elle s’ennuie, elle grignote et prend du poids. Elle veut le perdre maintenant à la venue de l’été. Ce n’est pas une forte motivation.
Par ailleurs, devant le même défi, une personne peut espérer vivre une grande fierté d’avoir su trouver d’autres moyens pour vaincre l’ennui. Quand elle y pense, elle ressent et se voit s’épanouir au fur et à mesure qu’elle avance vers l’atteinte de son poids idéal. Cette personne sera supportée dans son parcours par une motivation plus énergique, puisqu’au travers son processus, elle exerce des améliorations à plusieurs niveaux de son être tout en se libérant de cette dépendance.
Quand la motivation n’est pas élevée, le parcours qui mène au changement apparaît comme un effort. Chaque jour, l’effort devient de plus en plus ardu. Ce faisant, la personne a l’impression de perdre quelque chose. De fait, elle n’éprouve plus son plaisir immédiat qui lui donne une sensation de combler le vide provoqué par l’ennui selon l’exemple que je vous propose.
Par ailleurs, quand elle a une motivation supérieure, son parcours devient un moyen de relever un défi qui l’ennoblit. Chaque jour, la personne cumule de petites victoires qui lui donnent une nouvelle satisfaction, une fierté d’elle-même, un sentiment d’avoir du pouvoir sur ce qu’elle vit ce qui est réel.