Qu’est-ce donc qui génère cette différence?
Ce sont les questions que l’on se pose qui nous amènent à réfléchir d’une façon ou d’une autre. Voici un exemple :
En rentrant de son travail, une mère de famille a un accident. Elle est hospitalisée. Elle passera quelques jours à l’hôpital. Par la suite, elle devra faire de la physiothérapie un certain nombre de semaines avant d’être complètement rétablie.
Si elle se pose des questions comme… Pourquoi ça m’est arrivé? Pourquoi cette personne n’a pas vu le feu rouge? Était-elle dans une condition normale ou dans un état second? Pourquoi la vie s’acharne sur moi? Etc.
Ces questions vont la garder dans ce choc et la déprimer constamment. Elle y perdra de l’énergie qui lui serait bien plus utile à son rétablissement. N’est-il pas écrit : « Demandez et vous recevrez ».
Vous demandez des questions éteignoirs, vous recevrez des réponses produisant des effets enfermant. Votre inconscient ne laissera rien sans réponse et si vous lui demandez quelque chose d’hypothétique avec un sous-entendu de victime, il suivra ce chemin.
Si au contraire, vous vous demandez : « Comment puis-je me servir de ce temps pour manifester le lâcher-prise? Ma confiance en la vie? Pour démontrer aux enfants comment faire face courageusement aux défis de la vie. Ce genre de questions aide à retrouver une force tranquille et puissante éclairant la route à suivre afin de traverser ce défi.
Il est tout à fait naturel que sur le coup vous ayez parfois un moment de découragement. Un choc demande d’être absorbé, donnez-vous le droit d’être déstabilisé. Par la suite, recentrez-vous. Reprenez appui sur une philosophie de vie pragmatique et un pas à la fois, votre route s’ensoleillera.
Souvenez-vous, la qualité de vos questions détermine la qualité de votre vie.