Chacun selon sa réalité est sollicité. Imaginons quand en plus l'on veut tout faire, répondre à toutes les demandes et que tout soit impeccable. On est saturé.
S'ajoute ce qui n'est pas perceptible, car tapi au fond de soi, mais aussi très actif, ce sont ces attentes inassouvies ayant comme source, les manques passés lesquels nous mettent en quête -du toujours plus-, pour désespérant être enfin aimé, considéré, reconnu ou autres. Le tableau est complet.
En conséquence, on est comme un tourbillon se déplaçant ci et là avec le sentiment de n'avoir aucun pouvoir sur notre vie. Ainsi, nos interventions ont comme conséquence qu'elles deviennent des facteurs de stress très puissants.
Quand nous avons l'impression de ne plus nous appartenir, il est grand temps de nous arrêter, faire un bilan face à notre mode de vie sans nous raconter d'histoires. Questionner nos motivations.
Que cherchons-nous à prouver?
Qu'espérons-nous récolter au travers cette course effrénée?
Croyons-nous que nous sommes les seuls capables de bien faire ce qui est à faire?
Est-ce la culpabilité, le désir de prouver que l'on est une personne de valeur qui nous fait avancer?
Ce qui est clair, c'est que l'on ne peut très longtemps tricher avec notre énergie et les signaux d'alarme de notre corps. Personne n'est au-dessus des lois de la nature humaine ni invincible. Alors, apprenons à refuser cette quête de reconnaissance venant de l'extérieur. Apprécions-nous. Répartissons les responsabilités afin de nous assurer d'avoir une charge de travail raisonnable. Vivons le plaisir de faire des choix et de se respecter.
Changer, c'est toujours possible.
Lundi: Optons pour le plaisir au quotidien