Être critiqueux, c'est de condamner, mettant en évidence et pointant du doigt tout ce qui nous déplait et ne correspond pas à notre manière de voir, de faire, de penser.
Notre société a une tendance lourde à dénoncer, critiquer, déconstruire. Comment bonifier quelque chose si nous voyons au travers les situations et les gens que l'on côtoie que ce qui nous paraît être mauvais? Si nous faisons comme dans nos frigos, ce que nous jugeons mauvais, nous le jetons à la poubelle. Y a pas de 2e chance.
De fait, on peut facilement constater qu'au travers les médias quand sont portés à notre attention certains éléments qui ont certes besoin d'être réévalués, ils sont comme des "pitbulls" qui sautent sur un os et ne le lâchent pas. Évidemment, à court terme ça attire l'attention, c'est bon pour les cotes d'écoute. Quel réflexe ça installe?
Au travail, quels sont les sujets de conversation à l'heure des pauses? Les gens s'en donnent souvent à coeur joie en critiquant ceci et cela. Dans quel état d'esprit, retournent-ils au travail? Pourront-ils valoriser ce qui est efficace et bonifier ce qui est améliorable? Sont-ils dans un bon état d'esprit pour travailler en équipe et amener le fruit de leurs efforts vers des résultats intéressants ou en viennent-ils à travailler seulement pour gagner leur vie?
Dans les familles, si l'on peut monter en épingle un comportement jugé inadéquat, le beau-frère ou la belle-soeur sont étiquetés. On parle dans leur dos. Par la suite, nos rapports avec cette personne sont teintés de notre jugement critique lequel est souvent sans appel.
Si nous continuons dans cette voie, tout ce qui a de créatif en nous, risque de s'atrophier. Nous, nous sentirons malheureux de vivre dans une société que l'on verra comme malveillante. Nous perdrons notre confraternité.
Comment arriverons-nous, ce faisant, à un monde meilleur?
Le nivelage par le bas n'a jamais soutenu le progrès. Heureusement, nous pouvons prendre conscience de nos pensées, paroles, comportements et les changer tout en gardant un esprit critique. Cette réflexion peut nous y sensibiliser:
«Demandez-vous souvent si ce que vous faites à cet instant, vous rapproche aujourd'hui de ce que vous voulez être demain ». -Dominique Glocheux
Mercredi: De directif à résigné