En présence de celle-ci, certaines réactions ne donnent pas de résultats valables. En voici quelques-unes: l'éclatement, la bouderie, faire comme si on n'est pas dérangé et rager au dedans, la victimisation, l'attaque, etc.
Pour en changer, vaut mieux aller vers une compréhension de ce qui se passe en nous. Pour ce faire, il est essentiel d'être à l'écoute du message porté par cette colère au lieu de mettre l'emphase que sur ce qui a déclenché ce ressenti. Il se peut que l'on se soit senti non considéré, non respecté, ridiculisé, pas important, non adéquat, etc. L'on doit en tenir compte si on veut un jour guérir cette blessure et avoir une attitude saine en lien avec celle-ci .
Dans le cas contraire, on cédera souvent à la colère en manifestant des comportements inappropriés, ce faisant tôt ou tard on va s'en vouloir, être déçu de soi, avoir des remords et/ou vivre de la honte.
Afin de ne pas embarquer dans ce cercle vicieux, la solution est de dire, d' exprimer ce que l'interaction de l'autre a provoqué en nous. Tout en y ajoutant, un meilleur dénouement tenant compte de soi et de l'autre.
Voyons un exemple: votre partenaire très en colère vous dit: "T'aurais pas dû parler de notre projet d'achat de voiture à mes parents, c'était pas de leurs affaires".
Dans cette critique votre message intérieur est (héritage de votre histoire de vie): Je voulais simplement échanger, mais peine perdue ce que je fais n'est jamais correcte.
Vous pouvez répondre à votre conjoint, en ce sens: "J'entends bien que tu es contrarié, que tu aurais préféré que je ne parle pas de ce projet. Je me fais une telle joie que l'on réalise cet achat qui nous tient à coeur depuis un certain temps et je suis restée discrète quant aux détails d'ordre personnel.
Tu vois, quand tu me reprends j'ai l'impression d'être la petite fille que l'on surveille. Celle à qui l'on tape sur les doigts parce qu'elle a manqué de discernement, celle qui n'est jamais correcte comme quand j'étais petite. Tu sais, je souhaiterais que tu me fasses davantage confiance et que tu sois fier que je partage la joie liée aux efforts que nous faisons pour améliorer notre qualité de vie au lieu de me critiquer. Par ailleurs, j'apprécie que tu m'aies fait part de ta frustration, j'y serai sensible à l'avenir.
Ce faisant, vous pourrez par la suite dire à cette partie de vous que maintenant vous êtes en mesure de prendre votre place en exprimant au meilleur de vous-même ce que vous avez à dire donc, cette partie de vous qui a eu honte plus jeune de se faire rabrouer, a maintenant une adulte qui sait comment garder la tête haute. C'est rassurant, elle peut vous faire confiance.
Demain: ma trousse de survie