Quelques fois par jour, je m’arrête et me demande… « Où suis-je là maintenant? »
PASSÉ :
Si je suis à me préoccuper pour quelque chose de passé. La question que je peux me poser est :
Est-ce que je peux, là maintenant, faire quelque chose par rapport à ça? Si c’est oui, je le fais.
Si c’est non, je refuse de laisser mon mental m’entraîner là-dedans. Ça ne me donne rien d’autre que du stress. Je ramène mon attention, dans des choses qui m’entourent en nommant s’il le faut certains articles qui sont dans la pièce (ex. ce vase est bleu, il est fait comme ceci, cela, etc.), en concentrant mon attention sur ma respiration et doucement je reprends le cours normal de mes activités.
Si, ce à quoi je pense me met à l’envers parce que comme personne, je n’ai pas été fière de ma conduite. Je me pardonne, car un humain c’est parfaitement imparfait. Je réconforte cette partie de moi qui n’est pas fière, qui a peut-être honte. Je l’accueille, je la rassure et je décide de tout faire en mon pouvoir pour m’améliorer. Je me demande, qu’est-ce que la prochaine fois je pourrais faire de différent dans une situation similaire, et ce, afin d’apprendre de mon expérience? Si j’ai à m’excuser auprès d’une autre personne, je le fais.
Il y a entre la personne idéale que je souhaite être et ce que je suis, un écart qui risque de toujours exister. Après avoir admis cette vérité, je me concentre sur les objectifs qui me permettent de parcourir le chemin vers cet idéal. Sachant que l’essentiel est de m’améliorer, de m’apprécier et de m’ouvrir à cette humanité qui est mienne.
Par la suite, je choisis de revenir au présent, tout en me félicitant de ne pas être restée dans cette inquiétude, ce ressenti et d’avoir ouvert mon cœur à cette partie souffrante de moi.
FUTUR :
Si, je me préoccupe pour quelque chose que j’aurai à faire plus tard, je le note afin de libérer mon esprit et je m’exécute le moment venu.
Si c’est pour un projet que je veux mettre de l’avant, je prends le temps de soupeser les quelques moyens ou idées qui me viennent et les consignent par écrit, ce qui me sera utile le moment venu. Je ne cède pas à mon mental qui adore tout remettre en question. J’apprends à me faire confiance.
Le fait de se préoccuper pour quelque chose, bloque l’espace de créativité qui justement aiderait la personne à mieux évaluer ce qu’elle voudrait accomplir.
Si je suis ambivalent, ambivalente, pour un sujet. Je peux le soir avant de me coucher poser la question, de ce dont je ne perçois pas d’issu évidente, à mon inconscient. J’écris simplement la question sans y ajouter de fioritures. Je lis ma question avec attention. Je mets mon papier dans un tiroir. Je n’y pense plus.
Dans les 2 jours qui vont suivre, la réponse apparaîtra clairement soit de l’intérieur ou au cours d’une conversation ou d’une information que j’entends, etc. Entre-temps, je refuse d’y repenser puisque ce faisant, j’arrête le processus. Quand on donne un mandat à l’inconscient, on le laisse travailler.
Chacun a du pouvoir et des moyens pour se faciliter la vie, suffit d’y recourir et s’entraîner. Si ce n’est pas fait, le mental se fera un plaisir d’avoir une « marionnette » à sa merci. Qui ça? Vous.
Demain : Se penser au-dessus de tout