Nous développons et puisons -"comme dans un grand puits sans fond"- qui s'est mis en fonction bien avant notre existence et qui se poursuivra bien après notre mort. Nous y participons qu'on le sache ou non.
Imaginons pour un instant qu'au lieu de penser que notre vie est banale et n'a aucun impact, nous devenions conscients que rien ne se perd. Que nos pensées, paroles, actions, etc. vont bien au-delà de la portée que nous leur accordons. Aussi, qu'elles sont plus ou moins teintées de ce que les autres avant nous ont entretenu, nourries, projetées.
Tant notre agressivité que l'on justifie bien sûr, se donnant bonne conscience de la ressentir et de l'exprimer...tant notre douceur exprimée cordialement lors d'un partage avec une personne que nous apprécions, se retrouve -"dans ce puits sans fond " duquel d'autres humains iront puiser et y introduire ce qu'ils produisent à partir de leurs propres sentiments.
C'est une réalité, soit chacun de nous participe au chaos ou à l'harmonie.
Sans se prendre au sérieux, si on s'y mettait, on pourrait assurément faire des choix plus éclairés conduisant à l'unité au lieu de la disharmonie.
Mercredi: Face à la mort d'un proche