Occasion de reconnaître une problématique dans notre mode de vie. Voyons un peu:
Quand une personne pense quelque chose et fait autre chose afin de ne pas déplaire, d'être accepté.
Quand une personne éprouve un sentiment et qu'elle se bâillonne pour toutes sortes de raisons.
Quant à un moment de sa vie, elle a vécu un événement et n'a pu le gérer adéquatement, que celui-ci a besoin afin de l' aider à retrouver son équilibre qu'elle le revisite afin de se mettre en paix.
Quand une personne dépasse ses forces quotidiennement pour assouvir quelques projets sans égard à ses capacités.
Quand elle a appris à s'oublier à bien des égards et continue de le faire, comme si c'était un mode de vie.
Quand elle est à ressasser sans cesse les problèmes même ceux pour lesquels elle n'a pas de pouvoir, s’en faisant pour les uns et les autres tapissant ainsi son esprit d'inquiétudes, de peurs, de mauvais scénarios.
Quand une personne banalise tout se faisant croire qu'il n’y a rien à faire par peur d'entreprendre un changement donc vaut mieux se convaincre que tout est acceptable.
Quand elle n'arrive pas à faire ses deuils suite à différentes pertes, etc.
Pourquoi ne pas se demander:
-Qu'est-ce qui fait appel à moi au travers cette maladie, qui aurait besoin de mon attention, mon support, mon amour?
-Qu'est-ce qui aurait besoin d'être rééquilibré dans ma vie que je n'ai pas vu, que je n'ai pas voulu voir jusqu'à maintenant?
-Sur quoi, j'aurais besoin de lâcher prise ?
Serait-ce envisageable d'accueillir cette maladie comme si c'était une -opportunité de se donner un nouveau souffle- en demandant à la partie de nous qui a créé cet appel de bien nous guider afin que nous puissions donner suite à cette requête, cette recherche d'harmonie?
Comment développer une relation d'ouverture et de reconnaissance avec cette partie qui a créé la maladie au lieu de vouloir la fuir ou la maudire?
Le pictogramme chinois pour le mot "crise" traduit à la fois un danger et une occasion. La crise provoquée par un diagnostic sévère devient une crise. La plupart d'entre nous y voient qu'un côté à la maladie soit celui du danger, de la souffrance, parfois même y associe la peur d'en mourir. Ce qui est parfois bien réel.
Imaginons un instant que tout en s'occupant des aspects médicaux, on l'envisage comme si la maladie nous propose au travers des changements que nous effectuerons pour rétablir l'harmonie, une deuxième chance, un second souffle. Sans doute que notre approche serait bien différente et favoriserait cette ouverture nécessaire à reconnaître ce qui a été enfoui. Ce besoin de passer courageusement à l'action dans l'amour et la solidarité.
La peur de voir, d'entendre, la peur du changement, celle de passer sincèrement à l'action enferment l'humain dans un mal-être. La maladie est souvent le dernier recours que le corps a trouvé pour "hurler" son appel au respect de soi, à notre accomplissement, parfois l'ultime appel. Des signaux ont été répétés bien avant d'arriver à l'état de la maladie. Ils sont demeurés sans réponse et cette fois?
Lundi: Dans la vie à chacun ses défis