Ce faisant, la personne vivant des conflits internes résiste, refuse de considérer l'invitation au changement qui se fait entendre de diverses façons. Son mode de vie s'est construit autour des décisions prises préalablement. Tout son être empoisonné par la peur se débat puisque l'idée même des conséquences liées au changement lui est insupportable.
Par conséquent, cette personne est un jour frappée de plein fouet. Dès lors, elle a l'impression d'être perdue, sans même percevoir de sortie à cet état de profonde noirceur qui vient avec la crise, la maladie et/ou la dépression.
Plus aucun point de repère, beaucoup de questionnements, de doutes persistants et un corps, un esprit et une âme affaiblis par son état. Elle vogue à la dérive. Toutes les émotions se battent et se débattent, engendrant des idées noires.
Certaines personnes s'en sortiront transformées, pleines d'enthousiasmes, acceptant d'emprunter un nouveau mode de vie.
D'autres personnes refusant cet appel s'en sortiront aussi possiblement jusqu'à la prochaine crise.
Dans notre société, on ne reconnaît pas une crise de sens, une crise spirituelle qui incite la personne à faire un examen profond sur sa vie et faire de nouveaux choix. Lesquels impliquent de prendre des décisions courageuses, faire un virage afin que sa vie soit davantage en lien avec ce qui l'habite profondément.
Peu importe la cause, la tendance est plutôt de tenter d'enrayer cette quête par la médication.
Jeudi: Se cacher la vérité