Cette peur on la nourrit de différents scénarios qui souvent n'ont aucune racine. On craint "quelque chose" sans même le cerner réellement. Pouvons-nous mettre de la lumière dans cette noirceur, nous apaiser? On n'y pense même pas puisque l'on retourne, ressasse les mêmes idées engendrant cette peur ou on reste là figé.
Cette métaphore de Michel Poulaert, nous propose un bel issu:
Deux graines reposaient l’une à côté de l’autre dans une terre fertile au printemps.
La première graine dit : « Je veux grandir ! Je veux plonger mes racines profondément dans la terre et lancer ma tige haut dans les airs… Je veux voir mes bourgeons s’ouvrir comme des drapeaux annonçant l’arrivée du printemps. Je veux sentir le soleil réchauffer mon visage et la rosée matinale caresser mes pétales ! »
Et elle grandit, ses racines se frayant un chemin profond et sûr.
La deuxième graine, moins enthousiaste, dit : « J’ai peur. Si je plonge mes racines dans la terre que je ne connais pas, je ne sais pas ce qui m’attend dans cette obscurité. Ma tige est tellement fragile, si j’essaie de percer la croûte de terre pour m’élever dans les airs, elle risque de se briser. Et si, à peine entrouvert, un ver venait à manger mes bourgeons ? Et si je montrais ma fleur, qui sait ? Un enfant pourrait m’arracher de terre. Non ! Il vaut beaucoup mieux attendre pour sortir qu’il n’y ait plus aucun danger. »
Et elle resta immobile, retenait sa croissance, elle attendit jusqu’à ce que des « signes » viennent lui faire changer d’avis.
Un oiseau qui passait par là, fouillant la terre en quête de nourriture, trouva la graine qui attendait et la dévora aussi rapidement.
Alors qu'en penser?
Je crois que ceux qui ne veulent pas prendre le risque de vivre se font submerger ou « avaler » par la vie qu’ils tentent de mener en spectateurs. Avec cette option, ils ne courent aucun risque, ils vivent cependant une certitude: ils vont passer à côté de la vie.
Quels que soient les événements qui surgissent, nous sommes les acteurs de notre vie non des spectateurs. Ne laissons pas dépendre notre parcours de facteurs extérieurs.
Les façons de progresser dans notre vie se mettent en place de l’intérieur et le courage ne peut en être exclu.
Mercredi: désactivez une vue de l'esprit qui vous rend captifs