Cette question se pose. Nous sommes tous témoins de gens et peut-être nous-mêmes qui faisons leurs déplacements munis de ces différents appareils dont ils se servent en marchant, en conduisant, au restaurant, etc.
Ils sont comme en « état d’urgence » continuellement puisqu’ils ne peuvent gérer l’attente. Si notre temps est rempli de tous ces appels, contacts, recherches, courriels à prendre, réponses à donner… quelle place avons-nous pour être en relation avec soi d’abord et avec les gens dans notre environnement ?
Ne nous y trompons pas, à donner la priorité à plein de détails ne peut que solliciter sans cesse notre système nerveux, notre mental et nous empêcher de discerner de ce que nous disons être important comme la famille, les relations vivantes et partagées. Ce faisant, si mon « être avec… » est avec des détails, des futilités, que me reste t’il comme qualité d’attention, comme vitalité
pour ce qui est l’essentiel?