Si on a donné posément une réponse sincère à une personne qui vit mal avec celle-ci et qu'on devient à notre tour tout à l'envers, ce serait précieux de se demander : "Qu'est-ce que ça touche en moi quand je déçois?" et de s'occuper de ce qui monte au lieu de triturer notre réponse ou se fondre en excuse d'avoir dit ce que l'on sentait vrai.
Tous autant que nous sommes ne souhaitons pas vivre emmurer ni dans des souliers qui ne sont pas les nôtres alors acceptons de nous définir, ne tombons pas dans le piège du mensonge, car peu importe comment, il fera de nous, tôt ou tard, sa proie.
Plus encore, il nous empêchera de découvrir nos vérités. C'est en acceptant de vivre en conformité avec celles-ci que l'on s'épanouit.
Une personne qui avoue un mensonge fait un acte d'humilité et s'engage sur le chemin de l'authenticité, de la rencontre avec elle-même. Sans cette rencontre, comment peut-on découvrir notre personnalité et comme un sculpteur, la modeler afin de découvrir les richesses de notre petite histoire et en enlever les affres.
Une autre question se pose: devons-nous confronter une personne qui nous ment? La confronter à mon sens, non. Lui dire cependant que nous n'adhérons pas à ce que l'on entend peut permettre à la personne une réflexion qui l'orientera vers plus de vérité. Rappelons-nous que:
"Les avantages du mensonge sont d'un moment, et ceux de la vérité sont éternels. " Denis Diderot