Et pourtant…
« S’agripper à la haine, c’est comme empoigner un charbon ardent pour le jeter sur quelqu’un d’autre : c’est vous qui vous brûlez ». Bouddha
Nourrir la blessure subit engendre la colère, le mépris, l’anxiété, les névroses. De plus, celle-ci est constamment réactivée. Elle fait encore plus souffrir.
Le pardon permet de poursuivre son chemin de façon allégée et donne à l’offensé la possibilité de s’ouvrir à un futur sans hypothèque.
Faut bien se l’avouer, même sans le vouloir nous les humains pouvons et blessons les autres.
Quand nous vivons des difficultés, nous souhaitons avoir de l’aide afin de mieux les traverser. Si nous tombons dans un trou de bouette, nous serions reconnaissants que quelqu’un nous tende la main afin de nous aider à en sortir. Pourquoi ne pas appliquer le même principe à un autre être humain qui a erré.
Le pardon libère. C’est un acte de générosité de coeur. C’est comme de tendre la main afin que l’offenseur ne reste pas lui non plus emprisonné dans l’outrage commis. C’est lui permettre de retrouver sa dignité.
Il est vrai que le pardon n’est pas facile. C’est à chacun de sonder dans son cœur ce qui l’y aiderait.