On oublie trop souvent que pour agir selon nos principes, on ne peut s'accrocher au passé. On le sait et pourtant...
Rester dans l'amertume, le non-pardon, les récriminations aux parents, à l'ancien partenaire de vie, vouloir transposer sur nos enfants les rêves que nous n'avons pas réalisés, ressasser sans cesse ceci et cela, garder un secret qui nous étouffe, etc. sont toutes des composantes liées au passé.
Ne pas s'en délier afin de se mettre en paix, nous empêche de dépasser le passé et de construire un "présent renouvelé" libre de charges émotives consécutives à nos anciennes expériences. Du nouveau, dans lequel on s'investit sans qu'il soit tapissé de la peur de ce que l'on a déjà vécu, des répétitions liées au conditionnement, etc..
Le passé n'est pas un lieu à résidence, il est la mémoire proposant beaucoup d'enseignements. Comme notre "musée personnel" rempli d'expériences de toutes sortes, de joyaux précieux tels des moments tendres, des souvenirs uniques et plus encore. Nous pouvons le visiter pour en tirer des apprentissages, guérir ce qui nous rappelle à nous, renouer avec de merveilleux moments nous en imprégner, rendre grâce pour ceux et celles qui nous ont accompagné au travers notre parcours jusqu'à maintenant, etc., non pour s'y enraciner.
Chaque fois qu'on y entre, que l'on ressasse et qu'on reste accrochés, on y laisse un "tribut pour résidence" qui n'est pas monnayable en dollars, mais combien coûteux par les dommages causés tant sur notre quotidien, nos états intérieurs, notre santé et notre devenir.
Dommage que l'on ne doive pas le débourser en argent. Les gens deviendraient plus sensibles à cette réalité. Quand ça touche les finances, on a souvent l'attention au garde à vous et c'est pas long qu'on se réajuste.
Aujourd'hui la vie nous invite à poursuivre notre route avec confiance, audace et créativité. Saurons-nous répondre à cette invitation?
Mercredi: Notre ego, se démène et nous mène