La question que l'on peut se poser est: si l'esprit est si fort et peut tellement tout transformer, comment se fait-il que tant de gens se sentent impuissants à changer?
Voici une amorce de réponse: c'est que certains éléments dans notre fonctionnement sont manquants.
-Tel que de nous laisser imprégner, du changement voulu, sans défaillir.
-De ressentir les bienfaits de cette réalité nouvelle comme étant déjà là, avant même qu'elle se soit manifestée.
-D'avoir l'attitude correspondante à ce changement ainsi que des propos apparentés à ce futur comme s'il s'était déjà coagulé.
Notre entraînement ainsi qu'un élargissement de conscience ne sont sans doute pas, à ce niveau.
Prenons un exemple: une femme redevenue célibataire souhaiterait rencontrer un amoureux. Elle se voit déjà développer des projets de vie commune avec lui. Elle a vidé les tiroirs d'une commode et fait de la place dans le garde-robe, tout en l'espérant. Elle a déjà lu que l'univers ne tolère pas le vide donc, il viendra assurément avec ses affaires s'installer à la maison et ils vivront des moments tendres et heureux.
Elle rencontre une amie qui lui demande -et puis comment vont les amours?
Soudainement, elle a un noeud au niveau du plexus. Elle répond -tu sais c'est pas si évident. Les hommes de ma génération préfèrent les plus jeunes et bla-bla-bla.
Ce faisant, elle vient d'envoyer un message contradictoire mettant en doute l'accomplissement de son projet.
Si elle avait répondu à son amie quelque chose comme -les amours sont en voie de se réaliser, car je sais qu'il viendra bientôt, je le sens tout au fond de moi. J'ai l'impression de pratiquement m'enivrer de son odeur quand je me couche le soir et d'entendre son "bonjour matinal rempli de sourires" au matin.
La visée n'étant pas seulement d'avoir une telle réponse, mais de la sentir comme vraie.
Ce faisant, son message et son attention restant alignés, la relation qu'elle désire est proche de son aboutissement. Elle peut vivre son quotidien le coeur léger, ce n'est qu'une question de temps.
Mais, sommes-nous aussi modulés?
Mercredi: Être heureux est une option