Le premier axe est de savoir demander. Ce qui implique de ne pas se croire capable de tout en toutes circonstances. Aussi, cesser de penser que l'on peut être la seule personne à bien faire, ce qui est à faire.
Une demande doit s'exprimer clairement et sans manipulation. Celle-ci présente la possibilité de créer un lien privilégié entre les personnes concernées.
Parfois, demander est interprété comme de la faiblesse. Pourtant, demander sincèrement ayant saisi, que la réponse appartient à l'autre, que cette autre n'est pas tenue de nous accommoder est un geste relationnel. C'est aussi la manifestation de notre considération pour cette autre personne.
Une demande ne doit pas être une exigence, c'est tendre la main. Parfois, nous n'obtenons pas la réponse souhaitée. À nous de gérer cette déception, avoir suffisamment de maturité pour ne pas l'interpréter comme un rejet.
Se respecter exige que la personne à qui j'adresse ma demande vérifie si elle peut, avec coeur et selon ses disponibilités répondre à cette requête. Faute de quoi, c'est dans le plus-que-parfait qu'elle exprime son refus. Ce faisant, elle fait confiance à la stabilité de votre relation.
Demander implique aussi de faire de la place à l'autre. Les leçons de vie sont précieuses, je vous en partage une bien personnelle.
Il y a de nombreuses années, je m'étais acheté une mini-table de service espérant avoir à l'occasion mon petit déjeuner au lit. J'avais évidemment informé mon conjoint de cet achat et de ce désir. Dans mon romantisme, je voyais dans ce geste, une façon pour lui de me dire: "je t'aime et tu es importante pour moi".
Au fil du temps, rien ne venait, ça bouillait en dedans. Un jour, lors d'un désaccord ( à cette époque n'ayant pas appris les règles d'une communication saine), j'ai exprimé fortement ma colère et lui ai reproché "son" manque d'amour. Pour me faire dire quelque chose comme...comment veux-tu que je te serve ton déjeuner au lit, tu es toujours debout à l'heure des poules.
Ayoye! j'en ai pris pour mon rhume, comme le dit l'expression. Ce jour-là, j'ai appris que quand l'on veut quelque chose, il faut d'abord laisser un espace de probabilité aussi que d'interpréter les comportements de l'autre avec notre vision limitée est souffrant, erroné et mesquin.
Peut-être je n'aurais jamais eu mon déjeuner au lit, mais j'ai reçu dans cette mésaventure plus que ce que j'aurais souhaité, mais bien différemment. Moins romantique mais plus formateur.
Mardi - 2e axe de la communication: savoir recevoir
Une demande doit s'exprimer clairement et sans manipulation. Celle-ci présente la possibilité de créer un lien privilégié entre les personnes concernées.
Parfois, demander est interprété comme de la faiblesse. Pourtant, demander sincèrement ayant saisi, que la réponse appartient à l'autre, que cette autre n'est pas tenue de nous accommoder est un geste relationnel. C'est aussi la manifestation de notre considération pour cette autre personne.
Une demande ne doit pas être une exigence, c'est tendre la main. Parfois, nous n'obtenons pas la réponse souhaitée. À nous de gérer cette déception, avoir suffisamment de maturité pour ne pas l'interpréter comme un rejet.
Se respecter exige que la personne à qui j'adresse ma demande vérifie si elle peut, avec coeur et selon ses disponibilités répondre à cette requête. Faute de quoi, c'est dans le plus-que-parfait qu'elle exprime son refus. Ce faisant, elle fait confiance à la stabilité de votre relation.
Demander implique aussi de faire de la place à l'autre. Les leçons de vie sont précieuses, je vous en partage une bien personnelle.
Il y a de nombreuses années, je m'étais acheté une mini-table de service espérant avoir à l'occasion mon petit déjeuner au lit. J'avais évidemment informé mon conjoint de cet achat et de ce désir. Dans mon romantisme, je voyais dans ce geste, une façon pour lui de me dire: "je t'aime et tu es importante pour moi".
Au fil du temps, rien ne venait, ça bouillait en dedans. Un jour, lors d'un désaccord ( à cette époque n'ayant pas appris les règles d'une communication saine), j'ai exprimé fortement ma colère et lui ai reproché "son" manque d'amour. Pour me faire dire quelque chose comme...comment veux-tu que je te serve ton déjeuner au lit, tu es toujours debout à l'heure des poules.
Ayoye! j'en ai pris pour mon rhume, comme le dit l'expression. Ce jour-là, j'ai appris que quand l'on veut quelque chose, il faut d'abord laisser un espace de probabilité aussi que d'interpréter les comportements de l'autre avec notre vision limitée est souffrant, erroné et mesquin.
Peut-être je n'aurais jamais eu mon déjeuner au lit, mais j'ai reçu dans cette mésaventure plus que ce que j'aurais souhaité, mais bien différemment. Moins romantique mais plus formateur.
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