Le premier danger étant la curiosité ce qui rend les gens la pratiquant, épuisés, vidés et les garde dans la superficialité. Le deuxième danger étant le jugement d’autrui. Une réflexion en ce sens nous permet de constater que souvent nos propos sont orientés sur les autres, la critique est une habitude très répandue. Le troisième, la vanité puisque parler c’est souvent se mettre en évidence. Le quatrième est la négligence de la vigilance sur soi-même puisque parler est sans cesse sortir de soi-même.
Voyons maintenant cette anecdote :
On raconte qu’un jour une personne vint voir Socrate en lui disant : « Il faut que je te raconte comment ton ami s’est conduit. » « Arrête! dit Socrate. As-tu passé le test des trois tamis? Trois tamis? Qu’est-ce? Le premier est celui de la vérité. As-tu vérifié si tout ce que tu veux me raconter est vrai? Non, je l’ai entendu raconter… Si ce que tu as à raconter n’est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose empreint de bonté? Non, au contraire. Hum! Est-ce à tout le moins utile? Pas précisément.
Et bien, dit Socrate « Si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas l’entendre et je te suggère, mon ami,
de l’oublier ». Si chacun de nous mettions ça en pratique…
Faire silence, permet de créer d’abord un lien avec soi-même, s’apprivoiser, s’apprécier et par la suite, de développer une vie intérieure riche et essentielle. Laquelle nous permet de prêter l’oreille à « notre vérité » laquelle se manifeste au travers de ce qui s’exprime en nous.