Nos prises de conscience ne doivent pas rester simplement des réflexions, sans action. Elles sont invitations à se dépasser ce qui est salutaire tant pour soi que pour notre descendance.
Quand on a hérité bien involontairement d’une rupture, un malheur, une offense non cicatrisés, c’est d’une plaie béante qui nous est dévolue. Elle veut se fermer. Elle le réclamera tant et aussi longtemps que ce ne sera pas fait. Si vous ne vous en occupez pas, d’autres le devront. Entre temps, il y aura des répétitions et de la souffrance. Le temps seul ne pourra apporter d’apaisement.
Pour guérir l’arbre de vie de nos ancêtres, on le fait majoritairement par des actes symboliques. Après avoir fait nos prises de conscience, laissons-nous guider par notre sensibilité.
Évidemment, ces actes symboliques se doivent d’être préparés, en lien avec l’événement et sentis. Comme si on refaisait une correspondance avec l’ancêtre, on lui permettrait d’exprimer sa souffrance, on le recevrait et avec sa collaboration on deviendrait détenteur de cet « outil réparateur ». C’est beau, grand et noble.
Imaginons un instant pouvoir en se guérissant, guérir quelque part dans l’au-delà, un défunt. La vie, c’est loin d’être banal.
Comment libérerez-vous cet ancêtre et vous-même de ce « quelque chose » qu’il vous a légué? Irez-vous planter un arbre afin de marquer à un endroit, ce déracinement, qui a été vécu? Ou autre? Il n’y a pas une façon de faire, il y a la vôtre et c’est la bonne. Prenez en charge ce qui en a besoin afin d’acquérir et transmettre plus de liberté.
Nous n’arrivons pas en ce monde aussi affranchis qu’on pourrait le souhaiter, mais on peut conquérir cette latitude ce faisant, léguer un terrain de vie plus intact à ceux et celles qui nous suivront. Et pour nous, faire des choix de vie qui nous ressembleront davantage.