Ces dérives mènent à un trouble obsessif quant à l’image de son corps et une insatisfaction quasi constante de la culpabilité, de la honte, de la colère et parfois à l’anorexie ou la boulimie.
Dans les pays industrialisés, la minceur est associée à la beauté, la richesse, le contrôle de soi.
En Mauritanie, on dit que : « la place qu’une femme occupe dans le cœur de l’homme est proportionnelle à son poids » ce qui fait que l’on gave les p’tites filles afin qu’elles prennent du poids.
Là-bas, les petites filles doivent sous peine de maltraitance, manger, se gaver. Dans ce pays où la famine est fréquente, une femme bien en chair est un symbole de fertilité, de richesse, de beauté et de santé. Être une fille maigre c’est honteux.
Face à ce constat, je vous invite à une réflexion :
Est-ce que l’on exerce un pouvoir sur nos choix alimentaires ou ce sont les croyances, la publicité qui nous mènent?
Quels sont les fondements de nos perceptions?
Comment pouvons-nous faire le point sur notre rapport à la nourriture, l’image de soi et y apporter les ajustements nécessaires afin de retrouver un équilibre, notre équilibre?
Les croyances non identifiées nous mènent comme si nous étions des marionnettes et elles vivent en nous, pas seulement au niveau de notre image corporelle. À nous de les débusquer, de nous en défaire afin d’exercer un rigoureux discernement quant à
ce à quoi l’on adhère.