Dans bien des situations, l'ego convainc l'humain lui faisant ressentir - le rappel- de ce genre de notions:
J’suis trop réservé, pas assez brillant pour parler.
Peu importe ce que je dirais, personne ne va s’en occuper.
On ne m'aime pas.
Ouvrir de vieilles blessures, ça ne donne rien.
Le passé, c'est mort et enterré.
J'ai l'habitude de vivre ce genre de situation, ça ne me fait plus rien maintenant, etc.
Ce que l’on refoule nous rattrape forcément. Ces inhibitions nous influencent. Ça bouillonne en dedans.
Comme l'on ne va pas à la racine de notre mal-être, on revivra des situations similaires. On réagira au lieu d'avoir des prises de position matures. L'ego très satisfait de notre repliement sait automatiquement qu' il nous tient en laisse.
Ne pas reconnaître, ni être à l’écoute de nos sentiments ne peut que nous tenir enracinés à ce "trouble intérieur" qui va continuer de s'aggraver et nous faire souffrir. Néanmoins -ces rappels-, demandent simplement que l' adulte que chacun devient soit à la barre de sa propre vie. Ils ont besoin qu'on les l' entendent, les reconnaissent, leurs rendent justice.
Ils souhaitent que puisque nous agissions de façon à ce que, quand une situation similaire à ce qui les a créés se présente, l'on intervienne de belle façon. Ce qui permettrait que l'on s'en sorte une fois pour toutes et vivions dans la confiance et le respect.
Ce qui mettrait l'ego en échec ayant de moins en moins de prise sur chacun de nous. Puisque l'adulte que chacun devient serait mature exercerait son privilège de démontrer qu'il est responsable, conscient et proactif. Il cesserait de ce fait d'être réactif.
Jeudi: La maladie, malédiction ou occasion?