Ce qui est particulièrement déplorable, c'est l'exemple véhiculé dans l'espace public où l'on entend des décideurs, des politiciens dont on dévoile certaines pratiques plus que douteuses, ne pas s'assumer et être soutenus par leurs collègues. Ils nient les évidences, rejettent la faute sur les autres, etc. La nouvelle stratégie est -la meilleure défense c'est l'attaque-.
De plus en plus, les avocats de la défense prennent comme argument afin de "disculper leurs clients" des crimes perpétrés, différents stratagèmes dont la maladie mentale même si avant le méfait aucun précédent n'est démontrable. Ou bien, l'intoxication comme si les personnes qui s'intoxiquent ne savent pas que ça peut les amener dans un état de grands dérèglements, etc. De supposés experts établissent leurs rapports d'expertise en faveur de ceux qui retiennent leurs services.
Alors qu'on s'attend de "tout ce beau monde", qu'ils appliquent une éthique irréprochable. Ne sont-ils pas là pour mettre en oeuvre et appliquer des règles de transparence, de professionnalisme, d'intégrité ?
Pas besoin de grands diplômes pour constater que beaucoup de ces gens manipulent ouvertement, trompent, ne sont pas imputables et s'en tirent sans être trop écorchés.
Participons-nous à un certain degré à une telle dérive de notre société?
Bien des adultes à la maison parlent de problèmes au travail, toujours en reportant la cause de ceux-ci sur les autres. Quand à l'école, des enseignants font part de problèmes impliquant leur enfant, ils se sentent attaqués et partent à la défense de l'enfant, sans réellement faire un tour objectif de la situation.
Nombre de parents banalisent certains actes répréhensibles, laissant croire à ces futurs adultes qu'ils n'ont pas réellement à répondre de comportements douteux.
Il flotte dans l'air de la société comme une impression d'affranchissement de règles de base engendrant un savoir-vivre, un savoir-être fondamental afin d'espérer vivre en communauté dans une société saine et équilibrée.
La course à la "réussite à tout prix" bat son plein. Ce qui ajoute une pression énorme sur les humains. Tête baissée, plusieurs foncent sans égards à ce qu'ils laissent dans leurs sillages.
Quand j'observe la montée de violence et toutes les errances facilement identifiables, je crois sincèrement qu'à force de se déresponsabiliser, de ne pas être imputables, de ne pas être des personnes vivant des valeurs élevées (pas seulement d'en parler), de courir après l'instantané, de ce qui est vide de sens, il se produit une dévalorisation du respect de la vie sous toutes ses formes.
Avons-nous un code de vie qui contribue à une telle société?
Mardi: Il y a plusieurs sortes et niveaux de dépendance