Dans le dictionnaire, on parle d’absence de réussite pour définir le mot échec.
Tentons de mettre un exemple en contexte afin de voir si, le mot échec, a bien le sens qu’on lui prête généralement :
Une personne est très valorisée dans son travail. On met en évidence, l’obtention de résultats surprenants en regard aux projets qui lui sont confiés. On fait appel à son expertise pour de nouveaux mandats sachant qu’ils seront menés à bien.
Cette personne est aussi conjoint (e) et parent. Elle est espérée par sa famille. Par ailleurs, son implication est de moins en moins importante dans cette sphère de sa vie. Les insuffisances se font sentir dans sa famille, de bien des façons.
Ou par exemple, dans un dernier mandat qui lui a été confié, tout est allé de travers. Comme dit l’expression : les planètes n’étaient pas alignées. Cette personne est soudainement moins valorisée, moins appréciée.
Peut-on voir dans une situation ou l’autre, un échec?
Peut-être que son peu d’implication, mal vécue par les membres de sa famille ou le manque de résultats de cette dernière expérience lui permettra de réévaluer ses priorités. De faire quelques ajustements faute de quoi, sa famille s’éloignera, apprendra à vivre sans elle. Ou bien, cette personne conscientisera qu’elle consacre à son travail la majorité de ses énergies et que peut-être s’est-elle laissé aller dans un tourbillon, sans égard aux conséquences possibles de ses performances qui l’ont graduellement subjuguée.
Qu’est-ce qu’un échec finalement?
Si une absence de réussite permet une introspection afin de remettre de l’équilibre dans sa vie ou de valider ses choix et les assumer, ne serait-elle pas une opportunité plutôt qu’en échec?