Imaginons un instant vivre une période triste laquelle occupe chacune de nos pensées. Nous nous empêchons de rire avec des amis, car ce que nous vivons est grave. Quand nous échangeons avec eux, on ne parle que de ce qui nous bouleverse.
Nous partageons ainsi tout le long de la journée. Aussitôt un bonjour dit, nous amenons le propos sur l’entorse que nous avons eue et ses inconvénients, notre fils qui n’a pas réussi ses examens et devra reprendre son année, notre fille qui est en peine d’amour et son méchant partenaire, notre conjointe qui n’est jamais satisfaite, notre conjoint qui ne parle pas assez, nos bobos, etc.
Durant ces quelques minutes de conversation, ce qui ne va pas l’a monopolisée complètement. Imaginons maintenant que ça se produit plusieurs fois par jour. Croyez-vous que ces artisans-plaignants iront mieux en soirée?
Certainement pas, elles auront ancré le problème lequel sera devenu au centre de leur quotidien, peut-être de leur semaine, de leur mois et plus encore.
Nous pourrions nous observer, nous écouter et rectifier ce qui a besoin de l’être afin de vivre et de partager le meilleur de nous-mêmes.