Quand l’on s’observe, on réalise parfois que nous émettons bien des principes, mais ne les appliquons pas toujours.
Est-ce là une faiblesse? L’humain étant de par nature imparfait, un être inachevé, il aura des égarements. Parfois, il aura énormément de difficultés à lâcher prise, à être fidèle à ses aspirations, à titre d’exemple.
Vivre permet d’évoluer, d’être plus présent à ce qui est, à servir la vie au meilleur de soi-même. Si nous sommes observateurs de nos modes de fonctionnement et avons à cœur de redresser la barre quand on dévie de la route que l’on voudrait honorer, on est déjà sur une bonne piste.
Quand on éprouve de la difficulté, que l’on a essayé plusieurs fois et que les résultats ne sont pas probants, on peut choisir de se traiter avec considération, de relever la tête, reprendre notre « bâton de pèlerin » et essayer encore. Sans complaisance, restons dans une attitude d’éveil et compatissante envers soi-même sans se mésestimer. Puisque tout commence par soi. Il est essentiel de se pardonner et être fier à tout le moins de persévérer.
La faiblesse pour moi est davantage associée à une faiblesse de cœur, d'inconscience. C’est se présumer meilleur, accompli, se croire au-dessus des autres, les chosifier et ce, peu importe le pouvoir que la société reconnait à la personne. C’est de ne pas avoir l’humilité de demander et d’accepter de l’aide. La faiblesse, c’est de ne pas être conscient que nous sommes tous interreliés, que nous sommes invités à participer à cette grande œuvre qu’est la création pour en faire un monde meilleur.