On a souvent tendance à mettre la faute sur un quelque chose qui aurait été consommé (drogue, boisson, lave-glace), atténuer les circonstances disant que l'on a été provoqué, etc. Il faut tout à fait admettre que c'est soi qui a pris des substances (à moins que ça été fait à notre insu, mais là on ne parle pas de la même chose) et/ou soi qui a perdu la maîtrise. C'est donc soi qui est pleinement impliqué dans ce qui a été fait.
Ce faisant, nous reconnaissons aussi notre pauvreté intérieure, cette absence de conscience qui est manifestée quand on agit dans le non-respect de l'autre, des autres.
Dans ce processus, l'entourage joue un rôle important dans le sens que de juger la personne impliquée ou lui trouver toutes sortes d'excuses sont à mon sens, l'emmurer dans l'événement douloureux.
Personne n'a à juger qui que ce soit, personne n'est à l'abri d'un geste malheureux et être complaisant démontre notre absence d'intégrité. L'aveuglement ne permet pas de cheminement pour la personne ayant mal agi ni ne démontre de compassion pour la ou les personnes touchées par l'acte.
Demain, la suite de se pardonner.