Bien sûr, cet état demande de l’attention, du prendre soin, la recherche d’outils afin de mettre en lumière, ce qui est pour l’aider graduellement à retrouver son élan de vie.
Cependant, s’y attarder activement est une chose, mais rester affaisser ressassant ce genre de questions : Pourquoi j’arrive pas à m’en sortir? Pourquoi ça m’arrive à moi? Et avoir toutes sortes de réponses enfermantes comme celles-ci : Parce que c’est trop dur…Parce que toi, t’es pas chanceuse…Parce que toi t’es pas née sous une bonne étoile, etc.
Cette torture mentale contribue à rester cramponnée à cet état et à l’y enfoncer.
Si par mégarde vous pilez dans un trou de bouette, que ferez-vous?
Vous y complaire en vous demandant comment vous y êtes arrivés ou vous y enlever et nettoyer le bas de vos pantalons et vos chaussures et poursuivre votre route avec plus de vigilance?
La prise en charge s’enclenche d’abord par une décision. Les autres sont là que pour nous accompagner, personne ne le fera à notre place. Plus on attend, plus le parcours pour s’en sortir sera long.