Quand on n’ose pas manifester ce qui est en lien avec ce que l’on veut vivre, construire, partager en relation, on est toujours sur ses gardes.
La peur de se faire avoir, d’être abusé et plus encore, maintient une méfiance qui empêche la personne de goûter bon le moment présent et d’y semer de la spontanéité et de la tendresse. Tendue, la personne ne peut se proposer simplement, sans analyser ce qui est dit et fait, au fil des rencontres et le tourner et retourner dans son mental, par la suite.
Sans développer sa capacité à se respecter, une personne ne peut vaguer à ses occupations sans crainte de ce qui pourrait lui « tomber dessus ». Elle est continuellement en dépense d’énergie, car se ramasser après avoir été engueulée, à titre d’exemple, par une personne que l’on côtoie, n’aura rien fait d’autre que d’engendrer une grande désolation intérieure et beaucoup de souffrances.
De plus, rien n’aura été réglé. Les meurtrissures inscrites dans les relations manquant de respect ainsi toléré ne pourront qu’éliminer toutes possibilités de relation vivante.