Ce n’est pas seulement en conscientisant que la guérison opère. Il y a des actions à poser, un deuil à faire et un sceau à préparer.
Il y a aussi d’entendre cette partie d’elle qui a souffert d’être mise à l’écart, peu considérée, non valorisée. Laquelle partie, continue de se réveiller l’a faisant se sentir une personne « sans identité valable et digne d’amour » ce qui lui aurait donné une sécurité intérieure. Cette partie d’elle n’est pas à négliger. Elle a des choses à dire, des émotions à exprimer et a besoin de quelqu’un pour être reçu sans lui ajouter des : OUI MAIS.
Qui est donc cette personne qui la recevra, l’écoutera, l’encouragera, fera équipe avec elle? VOUS, c’est vous en tant qu’adulte maintenant qui a décidé de vivre votre vie de belle façon en développant votre potentiel au lieu de chercher constamment ce sceau extérieur approbateur.
Vous aurez à vous en occuper réellement. Pour vous éclairer sur une manière de faire, je vais vous partager une expérience personnelle du temps ou j’ai eu à m’occuper de la petite Diane. Un temps ou elle était très très souffrante.
Entre autres, le dimanche j’allais au vidéo dans la section film pour enfant et je louais un film. Arrivée à la maison, je nous ( moi l’adulte et elle la partie blessée) faisais du popcorn. Je me servais une boisson gazeuse et un verre de jus pour la petite Diane. Je l’asseyais près de moi. Ensemble, nous écoutions le film. Je l’avais personnifiée par une poupée à laquelle je donnais de l’attention, de l’affection, du temps de qualité.
Je vous fais sourire, je m’en doute. C’est un exemple d’être une adulte attentionnée donnant à un enfant ce sentiment de compter. Cette partie transforme graduellement la blessure, permettant à l’adulte de retrouver son potentiel et de le développer. Puisque l’on porte ces parties blessées, quand elles vont mieux, en tant qu’adulte on va mieux.
Chacun aura sa façon, ce qui est sûr c’est que ce ne doit pas rester un simple désir. Celui-ci doit passer à la concrétisation. Demain, on verra le côté de l’adulte.
Demain : Les dessous de la culpabilité…s’en sortir 3e de 4