Cependant, on n'y prête pas trop attention. Nous n'avons pas appris à catalyser ses puissantes forces créatives, par ignorance. Le travail d'équipe entre lui et nous n'est pas bien vécu. Nous faisons la sourde oreille à ses messages et sommes inaptes à communiquer avec lui, car trop dans la recherche du tangible.
Pourtant, sans avoir développé délibérément son langage, nous le pratiquons. Quand nous nous imaginons à partir de situations hypothétiques des scénarios catastrophes, comme si nous étions à les vivre. Nous les anticipons, ressentons les émotions fortes suscitées par ces scénarios, comme si nous étions à les vivre. Ce faisant, nous sommes dans un état altéré. Nous ne sommes plus dans le moment présent.
Ces expériences sont tellement fortes que notre qualité de vie est perturbée. Donc, de façon nocive, nous avons nourri, appelé quelque chose qui risque de prendre forme. Comme c'est de l'ordre du monde imaginé, "ce mauvais cinéma" est le fruit d'un état altéré. On construit à côté de la réalité.
Quand nous voulons avoir accès à un état second qui engendre un savoir-faire vers le changement, les états altérés sont le lot de l'imagination, la visualisation, la méditation, la prière, l'hypnose. Notre inconscient adore que nous l'alimentions d'images précises à partir desquelles, il peut selon ce qu'on lui demande, construire, remodeler et le mettre en route avec ingéniosité. Son rôle est de transformer ces images, symboles, etc., en nouvelle réalité.
Lundi: La noblesse