Bien que l’humain soit un être parfaitement imparfait et qu’il le restera, celui-ci recherche régulièrement à être adulé, valorisé, encensé pour ses réalisations. Il ne se rend pas compte qu’il tente ainsi de combler un manque antérieur qui s’est inscrit en lui et qui continue de gérer ses attitudes et ses comportements du moment. 

Comme déjà il se sent « déficitaire » quand au passage des gens de son entourage lui émettent des commentaires, lui transmettent des observations ou des perceptions, il les considère davantage comme des attaques à ses accomplissements étant mené à son insu, par cette souffrance venant du passé. 

Ainsi, il aura tendance à rejeter d’emblée ce qu’il entend au lieu d’accueillir comme une information ces propos, de les regarder avec discernement et peut-être d’ajuster un quelque chose en fonction de ces nouvelles informations.

Quand il se ferme se croyant dénigré, il ne règle rien, il empire la souffrance venant du passé et ajoute à ses efforts actuels, un sentiment de ne pas être reconnu qui parfois va même jusqu’au désespoir.   

Au fil des ans, la notion de famille a changé. Beaucoup de femmes maintenant sont sur le marché du travail. Nous assistons aussi à l’éclatement des couples, par ricochet des familles telles que nous les concevions. 
 
Dans ce flot de changements, les adultes font face à différents défis à l’égard d’un projet de vie qu’ils souhaitent, tant d’un couple amoureux et d’une famille stable, au sein de laquelle grandissent leurs enfants dans la fraternité et la sérénité, lequel projet parfois ne se concrétise pas. À l’occasion, c’est aussi  d’avoir un parent qui est à la maison afin de pallier aux tâches ménagères d’appor-ter à leurs enfants une attention en continu. 

Ces idéaux et d’autres ne se réalisent pas, engendrant différents déchirements et émotions, dont la culpabilité.

Ce faisant, au lieu de faire face aux répercussions des choix nécessités par leur mode de vie, de bien les identifier, de les prendre en charge au mieux et de se mettre en paix avec les effets des décisions prises ou subies, car parfois les parents n’ont que peu de marge de manœuvre à l’égard de la gestion familiale, ces derniers laissent la culpabilité s’enraciner en eux.

Celle-ci,  crée un autre problème, car en s’y soumettant les parents répondent à toutes les demandes des enfants. Ils oublient que le rôle d’un parent est de répondre aux besoins des enfants, non à leurs caprices, leurs envies et leurs fantaisies. De là, cette longue lignée d’enfants-roi qui prolifèrent lesquels ne seront pas
outillés pour répondre aux défis de la vie.   

De tous les temps, l’humain est à se poser cette question tout en répondant aux rôles qu’on lui a attribués et aux traits de caractère qu’on lui a identifiés depuis son enfance. 

C’est « confortable » d’avoir une étiquette, ça le soustrait à parfaire son devenir. Ainsi, il n’a qu’à suivre le chemin que l’on lui a tracé comme si cette voie était la sienne. 

On lui dit : « qu’il est voué à un brillant  avenir » ou « qu’il n’a pas de compétence », « qu’il est aimable » ou « qu’il est paresseux » et, il va généralement démontrer que ce qu’on lui a dit ou fait ressentir… est bien réel.

Le docteur Bernie Siegel, professeur à l’université de Yale a constaté selon des études faites sur des personnes souffrant d’un problème de personnalités multiples que celles-ci se transforment instantanément selon la personnalité adoptée et elles présentent des troubles comme le diabète, de la  haute tension artérielle qui vont et viennent selon la personnalité du moment.

C’est donc dire que si on dit à l’humain que la lignée familiale est décédée de telle maladie, il aura tendance à l’attendre finalement. Qu’il est brillant comme son père ou son grand-père ou qu’il ne fera jamais rien de bon dans la vie comme un ou l’autre, il sera aussi enclin à aller dans ce sens, s’y croyant prédestiné. 

Il en est ainsi pour chacun de nous à qui l’on a martelé une image. Quand on me dit, je veux savoir qui je suis. J’ai tendance à répondre tu
es et seras ce que tu veux devenir. À mon sens, cette réponse reflète davantage
la vérité que de poursuivre sur une identité qui est le fruit d’interprétation
d’autres humains.

Au fil des conversations, l’on entend souvent : “j’ai pas d’énergie”, “j’peux pas entreprendre ce projet, j’y arriverai pas”« j’suis
pas capable », etc. 

Savez-vous que votre cerveau est votre fidèle serviteur et qu’il s’efforce de répondre à vos demandes?

Quand vous dites, vous pensez et ressassez sans cesse des pensées de manque d’énergie et répétez à qui veut l’entendre que vous n’êtes plus capable de faire ceci et cela… que vous êtes dépassé, à bout de votre rouleau…Votre cerveau qui ne fait pas la part des choses, ne peut que faire autrement que de vous servir comme vous le demandez. Vos pensées et vos paroles sont des ordres pour lui, il les  prend au premier niveau. Son rôle n’est pas de les décortiquer… il entend que vous n’avez pas d’énergie, il comprend que c’est l’état qui vous convient donc il continue à produire peu d’énergie et ainsi de suite pour l’incapacité ou autres.

Pour  changer et apporter plus de légèreté, de douceur, de santé dans votre  vie, je vous propose de changer votre discours et vos pensées en aspirant à du meilleur. Peut-être penserez-vous et direz-vous : « aujourd'hui, je me sens de mieux en mieux », «  je ressens davantage d’énergie et je l’apprécie », « j’ai le goût d’amorcer ce nouveau projet, j’ai le goût d’innover», etc. Visez la santé, le mieux-être, le bonheur, car vous pouvez vivre mieux.

 Vous verrez que si vous êtes fidèle à ce genre de pensées et paroles, jour après jour, des améliorations notables se feront sentir.  Attention cependant à y rester constant.

Tant et tant de moments sont traversés quotidiennement comme si l'humain y faisait du survol cherchant son équilibre.

Par la suite, il se sent vide, épuisé, stressé, désabusé. Il va  comme s'il n'avait aucune orientation, comme s'il était poussé au gré de ses occupations sans avoir son mot à dire. Ainsi, il se sent "inutile" après avoir couru sans arrêt. Il ne ressent aucune satisfaction et se questionne sur la nécessité de la vie.

Dans mon jeune temps, on aspirait à aller au ciel, mais on  ne voulait pas mourir. J'ai appris au fil des années qu'il y a de petits morceaux d'éternité dans le présent. Je suis convaincue que de s'y impliquer avec tendresse et ouverture, c'est d'avoir un avant-goût de ce dont petite fille je rêvais. Eh oui, la vie est porteuse de tant et tant de richesses. 

En vous écrivant, j'entends les bernaches qui accompagnent le lever du jour. Non, je ne suis pas dans un hôtel 5 étoiles et ma journée est bien remplie et je vous assure que d'apprécier les beautés de la nature, de sentir la vie en moi, d'avoir la chance de vous écrire ce matin et plus encore...tous ces gestes simples sont des opportunités inestimables et j'en suis pleinement reconnaissante. Ensemble, célébrons la vie.
 

Les diverses activités de la vie nous sollicitent et parfois nous envahissent. Tenter d’harmoniser les horaires de l’un et de l’autre ce n’est pas évident. Ce faisant, l’humain a parfois l’impression qu’il ne fait que courir ici et là, afin d’honorer ses engagements.

Son système nerveux se tend et l’instabilité le gagne. Il ne prend plus plaisir à admirer la nature autour de lui, au fil de ses
déplacements, ni de partager avec les gens qu’il rencontre, etc. Il devient comme un « exécutant » qui accomplit des tâches. Comme il est sans cesse appelé à se dépasser pour boucler la boucle de ses journées et ce, jour après jour,  il en arrive à oublier
le plaisir d’être, d’accomplir, de partager. 

Les activités sont un moyen de participer à la vie, ce n’est pas une fin en soi. Alors, pourquoi ne pas faire un arrêt et repenser à son mode de fonctionnement. Ce précieux temps de réflexion  lui permettrait de recontacter ses valeurs et se donner une orientation en lien avec celles-ci tout en y prenant  plaisir.   

Vous est-il déjà arrivé de croire, dur comme fer, à une chose et soudain, à la lueur d’une information nouvelle vous remettez en question votre affirmation? 

Notre vérité, c’est comme la vie, elle se modifie au fur et à mesure de nos expériences, nos appris, certains constats, etc. C'est pourquoi tout être humain aurait intérêt à rester ouvert face à ce qu’il croit, que ce soit face à lui ou aux autres.

Il est souvent facile de prêter des intentions à ceci et cela ou à quelqu’un d’autre, de faire des affirmations autour de nous, prétextant savoir ce que les autres pensent, ce qu’ils voulaient faire, etc. 

Parfois même, sur quelques bribes d’informations qui viennent de quelqu’un d’autre, nous faisons des extrapolations alors que nous n’avons pas fait l’effort « de chercher, de penser par soi-même » à ce sujet donc, nous répétons comme des « perroquets » sans même réfléchir aux impacts de nos propos.

Je propose donc qu’au lieu de penser que l’on détient la vérité, de plutôt considérer que c’est notre vérité du moment. Ce qui fait qu’au lieu de dire : « c’est ça » quand nous parlons, nous pourrions davantage dire : « en ce moment, c’est comme ça que je le vois » et rester ouverts à toutes autres informations complémentaires qui pourraient parfaire notre vérité.  

Ce sentiment est partagé par nombre de personnes qui pour diverses raisons ont intériorisé des messages répétés, discréditant, venant d’adultes qui en prenaient soin. Parfois, ça vient de comportements ou d’une attitude, d’un trait de caractère ou d’un apprentissage qui était déprécié au lieu d’aider cet enfant à en changer en lui montrant comment faire et en lui expliquant pourquoi. 

Devenues adultes, ces ex-enfants ont une impression diffuse de ne pouvoir agir librement, d’être incapables de se promener la tête
haute,  d’êtres fiers de qui ils sont.

Cependant, pour s’en sortir ces personnes doivent le  vouloir réellement. Quand ce sentiment commence à les habiter, elles doivent se demander :  « Être à la  hauteur de quoi… de qui? »

Cette simple question les aidera à se rendre compte qu’elles cherchent à atteindre « un quelque chose de flou », de non défini. Ce qu’elles tentent d’atteindre est inatteignable puisque ce floue est vide de sens et est le reflet de ce discrédit répété souvent nommé injonction parentale. 

C’est ainsi que peut s’amorcer une libération intérieure.