Diane Beauregard, coach de vie, auteure et conférencière
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Connaissez-vous les impacts de parler contre autrui?

15/4/2015

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Parler contre un membre de la famille, un collègue de travail, le voisin, etc. est une habitude qui se perpétue. En lisant ces lignes, certaines personnes diront non, non pas moi et pourtant...

L'inconscient réagit aux mots que nous utilisons. Ce que nous disons ou pensons de quelqu'un notre inconscient nous l'attribue, il ne fait pas cette distinction entre cet autre et nous. De plus, nous nous inondons de cette énergie négative provenant des paroles ou pensées accusatrices proférées à l'égard des autres.

Avez-vous déjà entendu cette expression: "lorsque tu montres quelqu'un du doigt, souviens-toi que tu as trois doigts qui sont pointés vers toi-même"? Cette affirmation est très imagée et reflète la réalité.

De plus, ce sont des termes négatifs donc des saboteurs d'énergie. Pour ajouter au tort que nous sommes aussi à nous faire, il arrive que le propos tenu décrivant la situation avec autrui soit très émotif engendrant colère, rage, ressentiment, etc. Quand nous ressassons, cette contamination nous est nuisible.

Devenant plus conscients, pourquoi ne pas  diriger  pensées et paroles vers du constructif et faire preuve de bienveillance. Chacun est différent donc ne voit pas la vie comme nous et automatiquement diffère dans sa manière de l'aborder et alors.

Quand l'on réalise l'impact de vieilles habitudes, c'est un premier pas nous permettant de les changer. Faute de quoi, ça devient partie prenante de comment se nourrit notre -propre moi.

Quand nous colorons notre quotidien d'accueil, de bonté et de beauté, nous sommes plus heureux et en prime, plus énergiques. 

Jeudi: Se donner le droit de s'exprimer

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Culpabilité-honte

14/4/2015

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On m'a demandé la différence entre la culpabilité et la honte. En fait, mon interprétation est que lorsque l'on parle de culpabilité nous avons l'impression d'avoir déçu quelqu'un, de ne pas avoir été à la hauteur vis-à-vis les attentes de cette personne.

La honte c'est se décevoir soi-même. Nous nous pensions mieux, plus évolués. Pourtant, nous avons fait quelque chose que nous jugeons inacceptable.

Ces deux ressentis ne sont pas très simples à gérer. Notre égo a tôt fait, de nous rappeler que nous "avons fait un faux pas et parfois plusieurs", que nous avons "perdu la face". Des flashbacks de ces expériences reviennent en boucle, suscitant encore et encore ce mal-être virulent.

Quand ce qui est fait est fait, il est souhaitable de nous accueillir au travers nos agissements. Deux possibilités s'offrent à nous:  soit nous acceptons notre inconduite et apprenons résolument à agir de meilleure façon dans le futur ou continuons de nous contaminer avec ce qui a été.

L'humain est un être parfaitement imparfait, il est sage d'avoir assez d'humilité pour l'admettre. Si notre admission à cette vérité n'est pas suivie d'amende honorable s'il y a lieu  et d'accueil face à nos pauvretés, nous ne sommes pas authentiques.

Si la décision, de se pardonner n'est pas prise, nous vivrons dans le passé et, ces ressentis occuperont notre espace intérieure repoussant les sentiments de joie et de bien-être qui nous sont offerts au travers nos activités quotidiennes. De plus, nous manquerons de confiance en nous et ce sentiment d'être une belle personne qui fait de son mieux sera occulté.

"Tomber est humain, se relever est divin".

Mercredi: Connaissez-vous les impacts de parler contre autrui?

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Un modèle de développement global

13/4/2015

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Dans son ouvrage Focussing au centre de soi, le docteur Eugène T Grendlin psychologue et chargé de cours à l'Université de Chicago écrit: "C'est la conscience physique d'une sensation, d'une personne ou d'un événement. C'est une sensation interne qui englobe tout ce que vous éprouvez à l'égard d'un sujet donné, à un moment donné, et tout ce que vous savez à son propos; une sensation qui contient tout cela dans son entier plutôt que dans les détails. Imaginez-la comme un goût particulier, si vous voulez, ou, en musique, comme un accord qui vous fait vibrer et vous procure une sensation intense et indéfinie."

Cette technique permet en se laissant imprégner par une sensation ressentie à l'égard d'une personne, d'une situation ou d'un objet en particulier d'éveiller les images, les émotions précises, les messages qui y sont associés. Le tout est d'établir une relation avec ce ressenti, en étant à l'écoute, sans porter de jugement.

Chaque situation a un ressenti qui lui est propre. En s'y  associant, la personne décode par l'écoute intérieure, le message transmit. Se familiarisant avec ce ressenti, celui-ci se transforme, il y a relâchement corporel.

Pour amorcer le processus, la personne doit se retirer dans le silence et se détendre profondément puis évoque ce qui la trouble. Elle éveille ainsi le ressenti correspondant, viennent des mots, images, réactions associées. Elle comprend qu'elle se laisse envahir par quelque  chose d'intérieur provoqué par un déclencheur extérieur.

Ce faisant, la personne pourra travailler sur elle-même afin de développer la force d'interagir quand le déclencheur se manifestera à nouveau.

Souvenons-nous qu'un mal occulté ne disparaît pas. Quand il n'est pas entendu, il peut donner naissance à un problème plus grand.  Chaque situation souffrante demande tôt ou tard, son dû.

Mardi: Culpabilité-honte

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La ténacité

9/4/2015

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La ténacité

Voici une déclaration de John Calvin Coolidge jr., 30e président des États-Unis:

"Rien au monde ne peut remplacer la ténacité. Le talent ne la remplacera pas: rien n'est plus commun qu'un homme talentueux qui ne réussit pas. L'éducation non plus: le monde est plein de ratés cultivés. Seules la ténacité et la détermination sont toutes-puissantes. Le slogan "En avant!" a toujours résolu et résoudra toujours les problèmes de l'humanité."

Parfois, le découragement tente de nous gagner. C'est dans ces moments qu'il est important de se rappeler de sages paroles comme celles qui sont précitées.

Ainsi, au lieu de devenir taciturnes, nous  reprenons notre bâton de pèlerin, redressons les épaules, levons la tête et avançons en nous répétant: "Je le veux, je peux y arriver, je vais y arriver".

Dès lors, notre "ciel" s'éclaircit, réveillant notre enthousiasme.  À partir de là, tout redevient possible. Ce genre d'abattement se transforme en une opportunité de nous choisir à nouveau. Nous ne sommes pas des machines, hésiter, se décourager, repartir fait partie du cheminement.

Quand je regarde mon trajet de vie, j'ai sincèrement l'impression que plus jeune, j'étais plus fonceuse. Cependant, je fonçais tête baissée pour des raisons futiles qui ne m'ont pas laissé un grand héritage .

Aujourd'hui, ma motivation vient du sens que je donne à mes actions et au respect des valeurs qui sont importantes à mes yeux . À 67 ans, bientôt 68, les défis ne m'apparaissent pas plus faciles, mais en les relevant, j'en retire une satisfaction plus grande. Laquelle colore mon coeur de douceur, me donnant un sentiment de participer de meilleure façon, à la vie.      

Lundi: Un modèle de développement global

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L'humain un être de dualité

8/4/2015

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Le bien et le mal, le bon et le méchant, la haine et l'amour, la soumission et l'autorité, la logique et l'émotionnel, l'agressivité et la bienveillance,  etc. L'humain est habité par des forces contraires lesquelles cherchent à le dominer.

L'humain tout en étant un être de dualité,  est aussi  en quête de maturité, de paix et d'équilibre.  

Si l'on cherchait à entendre ces parties qui semblent s'opposer, bien souvent on pourrait y trouver une intention commune voulant protéger ou autres, cet humain.  

Laisser ces forces d'attraction être en compétition entraîne le déchirement. Est-il possible de générer entre elles, une coopération au lieu de nourrir la compétition?.  

Pour ce faire,  l'éclairage de l'inconscient est un précieux atout. Avec son aide, nous pouvons nous faire des représentations de chacune de ces parties, leur donner un nom afin d'entreprendre un dialogue avec chacune d'elle.  Inhabituel, j'en conçois, mais nécessaire pour les unifier. Voici quelques suggestions de questions à l'égard de chacune d'elle:

Quel est le message que tu veux me communiquer?

À quoi fais-tu référence plus précisément?

Qu'est-ce que tu veux faire pour moi quand tu agis...?

Si ceci ne se réalisait pas, que se passerait-il?

Quelle est l'intention positive de ton comportement?

Observe l'intention commune de ces deux parties. Même qu'elles suggèrent chacune des comportements à l'opposé, elles ont une intention commune positive. 

Est-ce qu'elles accepteraient maintenant de travailler en collaboration afin de mettre en place l'intention commune au lieu de se faire compétition? Si non, poursuis l'exploration. Si oui, remercie chacune  pour ce qu'elle t'a permis d'acquérir, de conscientiser au fil du temps?

Ayant cet éclairage, veux-tu  pardonner à chacune? Pour une d'avoir été si dérangeante, pour l'autre de ne pas s'être suffisamment manifestée.

En respectant l'écologie de chacune d'elles, il est possible de les intégrer et ainsi de mettre fin  à des comportements disproportionnés qui suscitent au final, une perception négative de nous-mêmes et laissent dans notre entourage une empreinte d'instabilité et parfois pire encore.

Nous pouvons éveiller notre conscience, nous libérer de nos conditionnements en étant à l'écoute de ce qui nous habite.  Nous fuir, nous renier n'est pas une option favorable.  

La puissance, la force, l'argent n'apportent pas la liberté à l'humain. Par ailleurs, s'harmoniser afin d'agir avec sagesse et authenticité procure une liberté a laquelle chacun de nous pouvons aspirer.  

Mercredi: La ténacité

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La jeunesse n'a pas d'âge

7/4/2015

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Voici un texte du Général Mac Arthur-1945,  qui décrit avec une grande sagesse de ce qu'est la jeunesse.

La jeunesse n’est pas une période de la vie,
elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,
une qualité de l’imagination, une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années :
on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui,
lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.


Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il demande comme l’enfant insatiable : Et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.

Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.
Si un jour, votre coeur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme,
puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.


Mercredi: L'humain un être de dualité

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Soyons précis dans nos demandes

2/4/2015

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Anthony Robbins est un grand coach américain reconnu pour son implication en PNL. Il a été conseiller pour de grands personnages aux États-Unis. Il est aussi auteur. Il a développé au fil des ans une expertise réputée et bien personnelle. On raconte qu'au début quand il faisait ses preuves comme coach, ils demandaient aux participants à ses séminaires ce qu'ils voulaient dans la vie. Un jour, un participant dit "Je veux plus d'argent. Oui, c'est ce que je veux plus d'argent".

Anthony Robbins fouille dans ses poches et en sort une pièce de monnaie qu'il donne au participant. Lequel reste sans voix. Il dit au participant: "Voilà, vous avez atteint votre but. Vous vouliez plus d'argent, vous en avez maintenant plus qu'en arrivant. Votre demande est exaucée.

Bien que le participant se met à expliquer ce qu'il voulait dire, le message était passé.

Et vous, vos demandes au quotidien sont-elles réellement claires?

Mardi:  La jeunesse n'a pas d'âge

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Un cercle vicieux ou un cercle vertueux?

1/4/2015

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Les humains sont des êtres d'habitude. Certains répètent les mêmes comportements même si ceux-ci leur donnent des résultats désespérants. Avec le temps, ils enterrent leur misère intérieure au lieu d'en déterrer les racines et d'enfanter d'une renaissance.

Ils s'autorisent avec leurs horaires chargés ou autres de se décharger de la responsabilité de prendre en considération certaines observations qui pourraient leur permettre de se réorienter vers des façons d'être, plus constructives.

Ils se disent: " j'suis comme ça c'est tout", "J'ai pas l'temps de m'arrêter à ces frustrations", "C'est de sa faute si...", "Si j'avais été aimé par mon père, ma mère, j'en serais pas là". Résultat, certains se retrouvent dans un cercle vicieux et pourtant.

Jacques Salomé psychosociologue que j'ai eu le bonheur d'avoir comme formateur, nous invitaient à entendre dans le mot "responsable", que nous sommes partie prenante de ce qui nous arrive, non pas nécessairement en terme d'être coupable.

Excellente nouvelle, puisqu'en fin de compte ça implique que tous nous avons la possibilité de transformer un cercle vicieux en un cercle vertueux. Comment?

En passant à l'action. Pour ce faire, établissons ce que nous voulons modifier dans notre vie, déterminons une liste de petites actions pour y arriver sans se dire "j'ai pas l'choix" ou "c'est pas moi, c'est lui", etc. Donnons-nous des objectifs clairs, des moyens pour les réaliser et des délais raisonnables pour y arriver.

Nous contribuons à ce que nous vivons donc au lieu de blâmer la vie, les autres, notre passé, décidons de nous améliorer. Soyons actifs au lieu d'être réactifs.

Afin de rendre le changement plus naturel, modifions nos habitudes. Aussi simple que de passer par un autre chemin pour se rendre au travail, que de prendre un autre siège à table,  que de saluer les gens en prenant une marche au lieu de regarder par terre.

Le matin, en se regardant dans l'miroir répétons-nous "vas-y t'es capable aujourd'hui d'être à ton meilleur, j'te fais confiance...(en vous donnant un surnom gentil), etc. Jumelés à nos prises de conscience et à nos façons différentes d'aborder l'adversité, nous découvrirons des perspectives nouvelles. Sans doute, que ça nous aidera à sortir de notre conditionnement.

Soyons fiers de ce que nous devenons maintenant, cette liberté est à notre portée.

Nous pouvons toujours améliorer des aspects de notre vie, toujours. Au fur et à mesure de nos changements, apprécions le chemin parcouru. De quoi ce nouveau chemin est-il bordé? Quelles sont les perspectives à venir?  Sur une échelle de 1 à 10, comment ce changement me rend-il satisfait? Qu'est-ce que je peux faire maintenant pour augmenter d'un point, ce résultat, afin de poursuive l'atteinte de mes objectifs et augmenter mon niveau de satisfaction? etc.  

Un proverbe chinois dit: "Ne craignons pas d'aller lentement. Craignons d'être immobiles." 

Jeudi: Soyons précis dans nos demandes

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    Auteure

    Diane Beauregard
    26 ans d'expérience. Consultation en naturopathie, relation d'aide, hypnothérapeute,  Coach de vie, Mp PNL

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