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"Je suis en relation"... c'est bien plus que de simples paroles

13/5/2015

On nous a appris à marcher, manger, nous laver, être polis, mais jamais à être en relation. Comme si ça allait de soi et pourtant...

Considérer l'autre et son point de vue, oser exprimer ce que l'on perçoit, ce que l'on ressent. Encourager l'autre au lieu de critiquer, le soutenir, l'encourager, vivre du temps de qualité favorisant les rapprochements. Être bienveillant, aimant sans vouloir en faire une copie conforme de soi.

Être à l'écoute sans se sentir accusé, demander de clarifier ses propos au lieu de les interpréter. Quand l'autre réveille quelque chose en soi, une blessure, il(elle) n' est pas le coupable c'est mon sentiment et ça m'appartient d'en prendre charge sans l'accuser d'être responsable de ma partie souffrante.

Chacun a des besoins et des attentes, il est important de les exprimer. Chacun a des zones d'intolérances et un potentiel unique. En sommes-nous réellement conscients?

Apprenons que l'autre est un autre et qu'il est primordial de nourrir une relation avec amour si on veut qu'elle reste vivante et s'épanouisse.

Jeudi: L'âme du monde

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La symbolisation

12/5/2015

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C'est un autre langage qui parle à l'inconscient. Forme de communication qui matérialise et soutient les mots pour se dire, démontrant par une forme, un objet, l'empreinte de notre ressenti, aspiration ou devenir. Cet objet se doit d'être représentatif et est comme un "bagagiste" puisqu'il est missionné.

L'objet symbolique permet aussi en situation conflictuelle de ne pas confondre la personne qui parle et son interlocuteur de même que le propos du conflit.

Voici un exemple: un couple ne s'entend pas sur un projet de vacances. Un des deux est assez proche de son argent et quand l'autre partenaire présente un projet de vacances, ce ou cette partenaire se fait répondre qu'on est bien à la maison. Il n’y a pas de raison d' aller dépenser ici et là.

Disons que c'est elle qui veut aller en vacances dans les Antilles et que son conjoint n'est pas du tout chaud à l'idée. Elle pourrait lui présenter une photo (celle-ci sera sa représentation symbolique) d'un couple sur le bord de la mer qui se promène main dans la main au soleil couchant.

Elle pourra plus facilement lui parler du côté romantique de ce projet, lui dire comment elle aimerait passer du temps avec lui, loin des exigences du quotidien, dans un environnement propice aux rapprochements, etc.

Ce sera plus facile de parler du projet sans le confondre avec la perception de son partenaire qu'elle voit comme trop économe, buté ou autres.

La discussion autour du projet sera davantage dynamique. Chacun peut se dire sans être confondu avec les résistances en lien avec le projet et éviter les dérapages.

Ça ouvre au dialogue en réciprocité, c'est un atout.

Encore là, dépendamment des situations les objets changent. Peu importe l'issu de la discussion, elle pourrait mettre la photo dans un endroit où elle pourrait la regarder, rêver de son projet, honorer son projet afin de ne pas développer d'amertume.

Dans certaines situations, les objets symboliques aident à faire un deuil, se motiver, se libérer, etc. Ils ne sont pas de simples objets puisqu'ils sont induits de notre charge émotive en lien avec ce qu'ils représentent.

Mercredi: Je suis en relation... c'est bien plus que de simples paroles

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Qu'est-ce qu'un rituel?

11/5/2015

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l C'est une façon de communiquer directement avec l'inconscient, avec notre mémoire émotive afin de rétablir notre équilibre, redonner du pouvoir à la personne que nous avons été et nous libérer de sentiments négatifs, mortifères. Ou encore, amplifier, ancrer un projet que nous sommes à concrétiser comme pour baliser la route à parcourir et garder notre motivation, etc.

En fait, il y a un nombre incalculable de situations ou le rituel serait un fabuleux partenaire. Comment le mettre en place:

Créer un scénario en lien avec l'objectif recherché incluant la ou les personnes concernées. Celui-ci doit être ressenti comme vrai. L'intellect n'a pas une place prépondérante dans cette mise en scène qui sera d'abord imaginée et par la suite vécue "avec ses tripes".

Voici un exemple: Une adulte qui enfant a vécu l'abandon parce que son père était alcoolique et violent, pourrait tout à fait, se représenter son père bien présent assis sur une chaise posée devant elle.

Elle aurait préalablement choisi un objet représentant les violences reçues -que la petite fille qu'elle était remettrait à son père-, en lui disant tout ce qu'elle a besoin de lui dire sans agressivité puisque le but est de se libérer en rendant le père conscient des manques subis par sa conduite. Tout, ce qui a été tu en elle, par peur ou autres. Cet objet serait la représentation du "Yak" vécu ce que l'on peut qualifier de violences reçues durant ces années.

L'adulte qu'elle est maintenant, pourrait aussi exprimée à son père (virtuellement présent) que dorénavant cette petite n'est plus seule puisqu'en tant qu'adulte aujourd'hui, elle l'accompagne dans l'écoute, l'amour et le respect. Que cette adulte qu'elle est devenue pourvoit à la sécurité de cette petite qu'elle a été laquelle s'est tellement sentie abandonnée par ce père alcoolique, violent et absent. Un père qui a davantage été un géniteur qu'un père comme elle (petite) aurait souhaité avoir.

Elles (l'enfant et l'adulte qu'elle est devenue) pourraient pardonner au père se libérant ainsi totalement du poids du passé.

Elle (l'adulte) pourrait montrer au père un autre objet qui représente son nouveau projet de vie, que toutes les deux (l'enfant qu'elle a été sur la voie de la guérison et l'adulte) feront fleurir. Ce nouvel objet sera placé bien à la vue dans la maison et sera un rappel de cet engagement de vivre autrement en faisant fleurir le quotidien.

Par la suite, s'imaginer le père qui se lève et part, heureux de se rendre compte que sa fille a pris sa vie émotive en main, et que maintenant, elle vivra heureuse et dégagée. Lui (qu'il soit décédé ou pas) pourra maintenant que sa fille lui a rendu "les violences qu'il lui a fait subir par son manque de présence aimante, etc." pourra travailler à se pardonner et se mettre en paix avec sa propre vie. Tout ça voyage dans l'énergie n'en doutons pas.

Ce n'est qu'un exemple. Chacun doit faire le scénario comme il le ressent, en prenant des objets représentatifs.

Si par la suite, la personne qui a créé le rituel n'est pas sur la voie de la guérison, elle aura intérêt à observer ses résistances. Puisqu'elle bloque sa propre guérison.

Beaucoup de personnes souffrantes ont de la difficulté à rompre avec cette image de victime puisqu'elles ne se connaissent pas une autre identité. Elles croient exister qu'au travers la souffrance qu'elles ont adoptée comme un mode de vie.

Elles continuent de nourrir leur misère intérieure qu'elles traînent. Pendant ce temps, la vie passe. Il est possible qu'à la fin de leur propre vie, ces personnes aient l'impression de ne jamais avoir été elles-mêmes. Elles penseront que ce sont leur père, leur mère, quelqu'un d'autre qui auront été leurs saboteurs.

Pourtant non, ce sont elles-mêmes qui seront restées accrochées à ce passé se refusant le droit d'un présent lumineux et équilibré.

Mardi: La symbolisation

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Se libérer, un choix personnel

7/5/2015

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Les événements nous bousculent, nous rappellent parfois les mauvais moments qui nous ont secoués ou ce qui nous a manqué. Les reproches, la souffrance, la colère, la culpabilité, les émotions se succèdent, nous laissant soit honteux, soit aigris.

Sommes-nous contraints de continuer à les vivre, les entretenir?

Ces expériences du passé non résolues contaminent notre mode de vie actuelle. Je crois qu'on doit y prêter attention, mais pas dans le sens de les appesantir.

Nous pourrions par un rituel ou autrement, libérer la charge émotive contenue de ce qui nous fait encore souffrir. Libérer et transformer les mémoires de ces événements.

Tout est opportunité. Toutes nos expériences nous permettent de développer notre ouverture du coeur ou de poursuivre notre route dans le ressentiment.

Elisabeth Kübler-Ross cette psychiatre, psychologue qui a apporté beaucoup au niveau du deuil a écrit:

Apprenez à entrer en contact avec le silence en vous, et sachez que tout dans la vie a un but. Il n'y a pas d'erreurs, pas de coïncidences; tous les événements sont des bienfaits qui nous sont donnés pour en tirer des leçons".

Lundi: Qu'est-ce qu'un rituel?

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Persévérance ou obstination

6/5/2015

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Certains ont tendance à confondre ces deux modes de fonctionnement. La persévérance pourrait être associée au fait qu'un projet que l'on entreprend nous permet de nous rendre utiles en apportant "un quelque chose de mieux" à soi et à notre environnement.

Portée par cette dynamique, la personne vient à bout de tous les obstacles qui se présentent à elle sans s'épuiser. Son élan est maintenu par une motivation évidente sachant qu'elle fait au meilleur, traversant sereinement les défis qu'elle rencontre.

Elle est consciente que chacun est invité à participer à son quotidien en y étant bellement présent et actif tout en modifiant son parcours si nécessaire. Ainsi, elle laisse au travers ses démarches enracinées dans des valeurs senties, une "trace" laquelle pourra peut-être redonner le sourire à quelqu'un qui est triste, motiver un autre qui serait tenté de se décourager, etc.

L'obstination est caractérisée par faire la sourde oreille à ce qui se présente, continuant de foncer avec entêtement, sans rectifier quoi que ce soit. La personne a l'impression d'avoir un tel pouvoir sur ce qu'elle entreprend que rien ne la fait dévier de sa route. Même, si elle fait fausse route, elle refuse de réévaluer. Ce faisant, elle s'use prématurément et vit durement les contrariétés. Son projet ne lui procure aucun plaisir puisqu'elle vise un résultat rapide et précis. Souvent, ce projet n'a que des saveurs mercantiles.

Jeudi: Se libérer, un choix personnel

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Efforts et plaisir

5/5/2015

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De prime abord, la tendance n'est pas d'associer ces deux mots. Nous vivons dans un temps où l'instantané est à notre service et avons tendance à occulter ce qui demande des efforts.

Cependant, il est rare que le changement se fasse sans qu'on se donne une nouvelle orientation et y mettions des efforts pour créer de nouvelles habitudes en ce sens.

Que l'on pense à des étudiants en période d'examens. Certains sont hyper stressés, voire même anxieux, car ils ont gardé la révision pour les dernières journées. Ils se sont occupés à ceci, cela sans penser qu'un jour la période d'examen viendrait.

D'autres ont fait l'effort d'apprendre régulièrement, d'assimiler la matière. Chaque jour ou presque était pour eux, l'opportunité d'en mémoriser un peu plus.

Chacun avait des efforts à faire. Un seul groupe cependant prendra davantage plaisir à mesurer ses acquis lors de l'examen.

Il en est ainsi dans tout. La satisfaction, le plaisir sont proportionnels à notre engagement.

Pouvons-nous associer le mot "effort" à plaisir à partir de cette réflexion?

Mercredi: Persévérance ou obstination

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La résistance au changement est proportionnelle à l'accoutumance au malheur

4/5/2015

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Ces deux expériences ont réellement été menées:

1) Une grenouille est plongée dans un récipient d'eau à température ambiante. Un opérateur allume un feu très doux sous le récipient, la température s'élève progressivement.

Au bout de quelques heures, l'eau approche de son point d'ébullition. La grenouille est morte, sans se rendre compte de l'élévation de la température qui est la cause de sa perte.

2) L'eau d'un récipient est portée à ébullition. Quand la température est atteinte, l'opérateur lâche au-dessus de l'eau une grenouille. Celle-ci prend conscience du danger, elle prend appui sur l'eau et saute immédiatement hors du récipient.

Quelle situation personnelle ou professionnelle, quelles paresse ou perte de temps avons-nous progressivement acceptées par laxisme, que l'on aurait pourtant dénoncée et refusée avec véhémence si on en avait soupçonné ou connu l'issue?

Que décidons-nous de vivre maintenant? Que refusons-nous à partir de maintenant de ne plus jamais subir? Quels sont les premiers pas à faire pour faire naître le changement? À quelle nouvelle identité voulons-nous naître au lieu d'obéir à cet immobilisme?

Cette réflexion suivie d'actions peut faire la différence entre vivoter ou vivre pleinement notre vie.

Mardi: Efforts et plaisir

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Transférer>>

Auteure

Diane Beauregard
26 ans d'expérience. Consultation en naturopathie, relation d'aide, hypnothérapeute, Coach de vie, Mp PNL

L'art de vivre ici
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Editions Messagers des étoiles

Chacun a la liberté de vivre joyeusement et pleinement sa vie ou de la subir. C’est un choix intime et personnel, qui est souvent inconsciemment adopté en fonction de nos conditionnements...

L’invitation vous est faite de vous laisser inspirer et de créer un monde meilleur en le devenant vous-même, ici et maintenant.

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"Je suis en relation"... c'est bien plus que de simples paroles

La symbolisation

Qu'est-ce qu'un rituel?

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Persévérance ou obstination

Efforts et plaisir

La résistance au changement est proportionnelle à l'accoutumance au malheur

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