Diane Beauregard, coach de vie, auteure et conférencière
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Remettre à demain...

10/8/2012

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Reporter une décision parce qu’elle nous semble difficile à prendre ou une activité parce que l’on n’a pas le goût de la faire, résulte en un encombrement dans notre cerveau. L’effort pour accomplir ce qui nous attend n’en sera perçu que comme étant plus grand au fur et à mesure de nos reports. C’est comme si on avait un « tortionnaire intérieur » devenant de plus en plus menaçant chaque fois que l’on y pense et, on y pensera.

Plus il nous menace, plus nos capacités à y faire face déclinent. 
 
Ce n’est pas rien puisque l’humain est systémique. Sans trop s’en rendre compte, un sentiment de non-confiance en ses propres possibilités commencera à prendre place. 

C’est ainsi qu’avec le temps l’effort sera multiplié et ses capacités lui sembleront diminuées. Durant tout ce temps, il vivra une grande difficulté à rester présent à ses journées, car en toile de fond ce qui aura été reporté viendra le hanter.

Tôt ou tard, il devra y faire face. Il le fera davantage en s’y résignant. Rien de bénéfique n’émergera de ladite expérience. Il aura eu l’impression de subir et non de prendre en main ce qui est présent dans son quotidien. 

S’installera une répétition qui engendrera chez lui, un profil d’inefficacité et ce, avec toutes les  conséquences qui l’accompagnent notamment sur l’image de soi. Pourquoi ne pas faire face maintenant à ce qui se présente au lieu de laisser place à un tortionnaire qui nous fera la vie dure. Être mature a ses nécessités par ailleurs, les bienfaits sont exponentiels.
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Ne pas avoir d’orientation, c’est devenir une proie facile

9/8/2012

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Pour aller mieux et sentir que vous êtes impliqués dans les choix qui orientent votre vie, demande une implication consciente au travers laquelle, la vigilance doit être présente. Ainsi qu’une direction qui fait sens laquelle est revisitée et ajustée au besoin. 

Le quotidien recèle de distractions qui détournent les humains d’une voie à construire. Une voie à féconder qui leur ressemblerait. Prenons simplement comme exemple, la télévision. Une personne qui n’a pas prévu les activités de sa journée en prenant soin de combler différents aspects l’aidant à cheminer et qui s’installera devant la télé, se laissera inonder de toutes
sortes d’insignifiances. Le temps passera. 

Le soir venu, elle se couchera avec un sentiment de vacuité. De fait, il en sera ainsi, car se laissant « remplir » prétextant que c’est pour elle un moment de détente, lui laissera un sentiment d’inutilité. Imaginons qu’elle le fasse jour après jour.  Elle en viendra à ne plus penser par elle-même. Elle sera teintée de ce qu’elle aura entendu, vu, comme publicité et autres.

Je ne suis pas à dire que la télé ou autres comme l’ordi que c’est mauvais et que c’est à bannir. Par ailleurs, gare aux habitudes.
Celles-ci ont le pouvoir sournois d’engluer les gens qui deviendront les  pantins d’une société qui a davantage tendance à dégrader l’humain lui miroitant les infos qu’elle veut bien divulguer tout en les enfermant dans une consommation éhontée le gardant sous sa coupe. 
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Qui a la responsabilité de « colorer » sa vie?

8/8/2012

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J’entends régulièrement des gens se plaindre d’un grand vide ressenti jour après jour. Ils sont comme des « zombies » parcourant leur quotidien s’y laissant teinter au gré de ce qui s’y passe. 

Parfois, ils ébauchent un sourire, partagent avec enthousiasme un projet qui semble se dessiner, ou font état d’une joie éprouvée lors d’une rencontre faite au hasard de leur route. Il faudrait presque immortaliser ces périodes (j’exagère à peine) tellement, après un court laps de temps, tout sera redevenu gris et sans intérêt à leurs yeux.

Cette attitude sous-tend que la vie devrait les combler. Ils sont là, attendant les bras grands ouverts qu’un quelque chose les émerveille encore, encore et encore. 

Attention, ils oublient que chacun à la responsabilité de construire sa vie, de partager, de rendre grâce. Alors pourquoi ne pas
développer sa capacité d’émerveillement, pour débuter un processus de mieux-être. 

Notre rôle n’est pas d’attendre d’être comblés, de rester passifs mais bien de s’activer à remplir notre quotidien et de bénir la Vie pour ce qu’elle nous propose. 

Ne sommes-nous pas des co-créateurs?  
 
Demain le billet portera sur : Ne pas avoir d’orientation, c’est devenir une proie facile
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La méconnaissance de soi entretenue par l’indifférence

7/8/2012

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Dans notre quotidien, tellement absorbés par nos préoccupations et les performances à livrer, nous sommes absents à ce qui est. Ces « absences »répétées nous déconnectent de ce qui nous habite. Nous assistons de plus en plus à des  maladies psychosomatiques afin de nous ramener à soi. De plus, notre vie intérieure est celle qui est la plus négligée avec toutes les conséquences qui en découlent et elles sont nombreuses. 

Ce fait vécu (Inspiré d’un billet publié dans l'édition de Mars du Magazine Métropolis) est très parlant, prenez s.v.p. quelques instants pour le lire.  

Le matin du 12 Janvier 2007, le Washington Post réalisa une expérience inédite dans le hall d'une station de métro à Washington. 

A la station l'Enfant Plaza, un violoniste installé en haut de l'escalator s'apprêtait à jouer six morceaux de musique classique pendant 43 minutes. 
 
Personne ne le savait, mais cet homme qui pouvait aisément passer pour un musicien de rue était en réalité Joshua Bell, un violoniste virtuose parmi les plus brillants au monde, sur le point de jouer six pièces classiques parmi les plus élégantes qui aient jamais été écrites, sur un Stradivarius Gibson fabriqué en 1713, d'une valeur de 3,5 millions de dollars. 
 
Combien de personnes se rendant à leur travail dans ce matin froid de janvier allaient s'arrêter et remarquer le talent du maestro Joshua Bell ? 
 
A la veille de l'expérience, différents experts furent consultés pour répondre à cette question. Et dans le pire des scénarios, misant sur l'excellence de Joshua Bell, Leonard Slatkin, directeur du National Symphony Orchestra, prédit qu'au moins 75 personnes devraient s'arrêter. Dans le pire des scénarios, le musicien devait récolter au moins 150 $ de la part des passants en récompense de son talent. 
 
Le jour dit, Joshua Bell a joué trois quarts d'heure. Sur les 1087 personnes qui sont passées, seules 7 s'arrêteront quelques instants. Il recevra 32 dollars - dont 20 dollars laissés par l'unique personne l'ayant reconnu. 
 

Les rédacteurs de cette expérience concluent ainsi : "Dans un environnement ordinaire, à une heure inappropriée, sommes-nous capables de percevoir la beauté, de nous arrêter pour l'apprécier, de reconnaître le talent dans un contexte inattendu ?" 

Mais quelque chose d'encore plus stupéfiant s'est passé ce matin là. 
 
Rien ne permet de distinguer les personnes qui se sont arrêtées pour écouter Joshua Bell ou celles qui ont donné de l’argent, de celles qui sont passées sans le voir. Pas de modèle démographique type : hommes ou femmes, jeunes ou vieux, blancs, noirs ou asiatiques, toutes les catégories sont représentées. Seule une catégorie s’est fait remarquer en s’arrêtant de façon systématique : ce sont les enfants.
 
Dès qu’un enfant passait, il cherchait à s’arrêter pour écouter la musique. Et aussitôt son parent le tirait par la main pour avancer. 
 
Les enfants ont un don incroyable par rapport aux adultes : ils ont le pouvoir de s’émerveiller. Et je pense que ce que cette expérience démontre, c'est qu'avec le temps, en devenant adulte, nous perdons cette capacité à nous émerveiller. 
 
Au coeur du Washington fédéral, un vendredi tôt le matin, la très grande majorité des gens qui sont passés devant Joshua Bell devait être composée de personnes bien éduquées. Ils étaient certainement diplômés de brillantes écoles américaines, et devaient avoir sans doute des titres impressionnants sur leur carte de visite : conseillers, consultants, facilitateurs, gourous, experts, ... 
 
Mais personne au cours de ses études n'avait été préparé à croiser un talent au coin de la rue. Aucun pour imaginer qu'un génie puisse être vêtu d'un jean, d'un T-shirt à manche longue et d'une casquette de baseball.
 
Trois jours avant cette expérience, Joshua Bell jouait sur la scène de l'opéra de Boston, dans une salle bondée, où le siège coûtait 100 $. Ce jour là, il avait choisi de raconter la bonne histoire. 

Notre principal défi est d’être à l’écoute. Que manquerez-vous aujourd’hui en étant trop absorbés et en oubliant de vous émerveiller, retrouvant ainsi votre cœur d’enfant? 

Demain le billet portera sur : Qui a la responsabilité de« colorer » sa vie?
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Voilà, c’est le retour

6/8/2012

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Deux belles semaines de ressourcement au travers lesquelles j’ai goûté bon chaque moment, accompagnée de mon précieux ami, le temps.

J’ai pu à ma guise m’émerveiller au contact de cette nature d’une richesse fabuleuse. Quelle enseignante! Doucement, elle se laissait pénétrer par les impacts de conditions météorologiques avares en eau. Sans rechigner comme ses plantations n’étaient pas arrosées, elle plongeait leurs racines très creuses dans le sol en continuant à produire afin de nous sustenter.   

J’observais le bruissement du vent dans les arbres. Le chant des oiseaux irriguait tendrement mon cœur. Les fleurs ornaient mon intérieur le parfumant. Les arbres habillés de leurs plus beaux habits accueillaient toute cette vie qui allait se poser affectueusement dans ses longs bras feuillus et accueillants. Je m’imaginais avoir ma place dans ses branches et m’y faire bercer, quelle sensation de bien-être.

Un nouveau couple d’oiseaux a été de passage pour quelques jours, à une de mes mangeoires. Ils y ont fait une halte fraîcheur. 

Sans doute qu’ils étaient en voyage, car mes quelques livres n’ont pu identifier cette espèce. Ce qui ne m’a pas empêchée de les admirer, rempli de gratitude de ce magnifique tableau. J’avais l’impression qu’ils  avaient fait un p’tit détour seulement pour me faire un p’tit coucou. 

Que dire de l’animation colorée du ciel, aucun artiste ne peut, aussi talentueux soit-il, reproduire tant de magnificence.  
 
Il y a tant de foisonnement autour de soi. Quand on laisse celui-ci nous habiter, cette connexion à plus grand que soi, grandie en nous ainsi que cette prémonition d’y avoir une place de choix. 

Pour nous ressourcer et plonger nos « racines »dans le quotidien nous avons simplement qu’à changer de rythme, débrancher le téléphone, et nous éveiller en conscience. 

L’émerveillement est là où on la regarde. En orientant notre  capacité perceptive, ces capteurs de sens nous permettent d’apprécier ces trésors négligés qui se dévoilent généreusement, à nous si nous nous y ouvrons. C’est ainsi qu’il est possible de faire au gré des saisons, de merveilleux voyages à la rencontre de soi. 

C’est avec enthousiasme que je reprends mes activités  professionnelles. Merci la Vie de si bien nous accompagner.

Demain le billet portera sur: La méconnaissance de soi entretenue par
l’indifférence.



  

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    Auteure

    Diane Beauregard
    26 ans d'expérience. Consultation en naturopathie, relation d'aide, hypnothérapeute,  Coach de vie, Mp PNL

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