C’est particulier d’entendre ces paroles quand une personne se rebute devant son quotidien. Qu’elle vit ses journées étant désabusées toujours en quête de stimulations extérieures pour se sentir heureuse et vivante.
C’est un peu comme si un enfant qui commence à peine à marcher voulait courir un marathon. Le peut-il? Ça viendra. Oui, il en aura la possibilité, avant il aura à se pratiquer, s’entraîner, évoluer et aimer le processus marathonien.
Il me semble qu’il en est de même dans la vie. Il y a des étapes. Se passionner pour notre quotidien en donnant le meilleur de soi-même est une étape indispensable, pour aller vers la suivante. La « mission de vie »telle que présentée de nos jours n’est pas une panacée dans le sens que ce n’est de connaître sa mission qui nécessairement donnera l’envie à la personne de s’y engager, si elle ne développe pas sa capacité à s’investir pleinement dans son quotidien.
« Quand l’élève est prêt, le maître apparaît ». Cet adage pourrait inspiré les gens trop pressés.
Il me semble important de faire ses « classes » tout en étant conscient de la chance que l’on a de participer à l’organisation de l’existence et de pouvoir y laisser uneempreinte, la nôtre. Ce faisant, nous sommes déjà dans l’attitude nous permettant de reconnaître l’appel de notre mission de vie puisqu’on apprend à aimer ce qui est, tout en améliorant certains aspects qui nous conviennent moins.
Avec le temps et l’enrichissement de toutes ces petites actions quotidiennes, viendra se préciser « un quelque chose » qui nous appelle, nous enthousiasme, nous permet de servir la Vie. Ce faisant, notre mission s’accomplira au travers la réalisation de ce qui éveille cette pulsion unique d’amour et de service qui nous caractérise. Et, ne nous y trompons pas, la mission de vie est toujours associée au service.