J’entends dans un même souffle, la détresse de ces personnes qui mobilisées par la peur de déplaire, d’être moins aimées, de perdre l’autre, etc., acceptent toute cette misère au quotidien se raccrochant à un vague espoir que les choses s’arrangent comme par magie.
Prendre sa destinée en main implique néanmoins de s’occuper de nos ressentis, nos convictions, nos demandes, faute de quoi, nous passerons par différentes réactions quand nous aurons un trop-plein même si ce n’est pas notre désir.
Ce faisant, nous serons parfois plus menaçants, moins plaisants que si nous nous étions entraînés à nous exprimer dans l’acceptation de notre vérité et ce, avec égard et respect.
Ce que nous voulons éviter devient de plus en plus menaçant et envenime les situations que nous cherchons à fuir.