Diane Beauregard, coach de vie, auteure et conférencière
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Fascinant comme la peur a de l’emprise  

17/10/2013

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Régulièrement en consultation, on me partage la difficulté de faire des changements dans les interactions avec les autres et pourtant…
 
J’entends dans un même souffle, la détresse de ces personnes qui mobilisées par la peur de déplaire, d’être moins aimées, de perdre l’autre, etc., acceptent toute cette misère au quotidien se raccrochant à un vague espoir que les choses s’arrangent comme par magie.

Prendre sa destinée en main implique néanmoins de s’occuper de nos ressentis, nos convictions, nos demandes, faute de quoi, nous passerons par différentes réactions quand nous aurons un trop-plein même si ce n’est pas notre désir.

Ce faisant, nous serons parfois plus menaçants, moins plaisants que si nous nous  étions entraînés à  nous exprimer dans l’acceptation de notre vérité et ce, avec égard et respect. 
 
Ce que nous voulons éviter devient de plus en plus menaçant et envenime les situations que nous cherchons à fuir.
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Une vision du triangle de Karpman  

16/10/2013

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Sachez qu’il n’est pas possible de contrôler la vie des autres sans perdre le contrôle de la sienne. 
 
Le triangle de Karpman met en relation les rôles interchangeables de chacune des positions de gens qui ont de bonnes intentions.

Prenons un exemple :

Une personne joue au sauveur. Elle fait pour l’autre, sait pour l’autre, la prend en charge,  s’épuise à vouloir l’aider de telle sorte qu’elle se rend disponible pour l’autre, même à son détriment. Évidemment,
pour elle c’est devenu « une priorité ».

L’autre sur le coup va apprécier, car elle se sent impuissante et sans ressource, mais avec un peu de temps trouvera difficile qu’on l’aiguille dans une direction qu’elle a de la difficulté à concevoir. D’avoir régulièrement les commentaires de l’autre, lui suggérant ceci et cela. Elle aura tendance à s’en éloigner. Peut-être ne veut-elle pas changer finalement ou a peur de prendre ses responsabilités, qui sait. Elle-même tourne en rond et n’est pas consciente du « réel pourquoi »  puisqu’en obtenant l’aide du sauveur , elle n’est jamais dans la nécessité de se regarder vraiment.

La personne qui joue au sauveur avec de bonnes intentions bien sûr, se sentira tôt ou tard mise de côté. Elle redoublera d’ardeur pour un temps et deviendra persécutrice en la talonnant avec des « faudrait que », etc. Pendant ce temps, elle continuera d’être au-devant de l’autre puisqu’elle veut la sortir delà où celle-ci se plaint d'être. 
 
L’autre s’éloignera davantage; ne répondra plus au téléphone; aura des mots blessants; portera son attention à d’autres personnes sans se soucier d’elle quand elles se retrouveront dans un groupe. C’est alors que la personne sauveuse, devenue persécutrice, prendra le rôle de victime, car elle se sentira dénigrée, pas considérée, sans retour d’ascenseur. Elle n’en reviendra pas du manque de gratitude de cette autre qu’elle aura tant voulu « sortir du trou ».

Ainsi se créent des relations stériles et souffrantes de part et d’autre.
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Ce fameux cafardeux en nous

15/10/2013

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Pas besoin de personne d'autre pour se boycotter, on fait ça comme des pros. Quand l’on se répète des « j’y arriverai pas »,« J’suis pas à la hauteur » etc., que l’on se compare régulièrement, on reste captif des insécurités générées par ce discours, inlassablement répété comme si on avait une aiguille de gramophone accrochée à un vieux disque usé.

Évidemment, ces messages viennent avec un scénario s'adaptant à différentes situations provoquant une série d’émotions et parfois des signaux physiques lesquels posent les derniers clous à cet enfermement. 

Assez, c’est assez. Vous êtes maintenant décidé à changer la situation. Super!

Je vous suggère d’écrire les pensées que vous vous répétez régulièrement. Est-ce qu’elles sont utiles? Non alors changez-les en les mettant en progression. Je vous propose aussi d'y inclure un p’tit nom gentil empreint de tendresse. Je me permets de vous partager le mien « Cocotte. 

Ex. « J’suis pas à la hauteur ». Pourrait être remplacé par : 

De plus en plus, je me fais confiance ainsi je prends ma place. C’est fantastique, car je garde la tête haute, je réussis de mieux en mieux les défis qui se présentent à moi. Bravo! ma Cocotte tu est sur la bonne voie.

Faites-vous des scénarios en ce sens. Ressentez-les, éprouvez-en le bien-être. Avec un peu de temps, cette confiance s'installera. Quand l’ancienne pensée reviendra, ne lui prêtez plus attention. Revenez rapidement à la nouvelle pensée qui s’imprégnera en vous, soyez-en assurés.

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Nous pouvons choisir de changer les filtres qui nous conditionnent

11/10/2013

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Nous avons tous un système de référence. Notre milieu de vie, les exemples significatifs de notre enfance, adolescence et les expériences au travers lesquelles l’on a été valorisé ou ridiculisé ont laissé des vestiges très forts. 

Ceux-ci nous accompagnent et teintent nos perceptions à notre insue. 
 
À titre d’exemple, prenons un chien, un p’tit animal de compagnie.

Certaines personnes auront automatiquement la perception du côté fou du chien, au fait qu’il aura tendance à gruger certains meubles, qu’il faudra le sortir tous les jours.  D’autres y verront un compagnon qui est là, le soir en entrant à la maison ainsi la solitude devient moins présente. Un autre y verra une opportunité de rencontrer des gens en allant dans les parcs à chiens. Pour quelqu’un qui a une allergie, avoir un chien c’est nuisible, c’est à fuir. D’autres y verront un gardien ou encore un jappeux qui dérange les passants. Pourtant, on parle d’un chien. 

Imaginer maintenant toutes sortes d’autres croyances telles la vie est dur; travailler c’est de l’esclavage; l’engagement, c’est de s’attacher; si je n’ai pas d’enfant, j’ne suis pas une vraie femme; les femmes sont inférieures aux hommes; j’suis poche; réussir c’est réservé qu’à une classe de la société, etc.

Quand vous avez l’impression de tourner en rond, de ne pas vous donner le droit de rêver; de n’être  pas  en mesure d’atteindre vos objectifs, de vous autosaboter. Réfléchissez à ce qu’il y a en toile de fond de vos actions ou inactions.

Quelles sont vos croyances à propos de ce que vous vivez ou voulez vivre sans oser? Sont-elles un frein à ce
qui est important pour vous? La personne de qui vous avez appris ces croyances, est-elle une référence valable? Que vous en coûte-t’il de rester accrocher à ces croyances au niveau relationnel, émotionnel, affectif, monétaire, santé, etc.? 
 
Une fois identifiée, remplacez-les. Construisez-vous de nouvelles références. Soyez vigilants, comme si vous aviez un aimant et captez tout ce qui renforcera ces nouvelles croyances. Vous pouvez choisir votre vie au lieu de vous laisser dominer, soyez-en assurés. 

« Nous sommes le produit de notre passé, mais, à moins que nous ne le choisissions, nous n’en sommes pas les victimes. » William Glasser
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Se choisir, c’est revivre

10/10/2013

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Chacun de nous avons une histoire laquelle est parfois bien souffrante. Puis un jour, nous devenons adultes et avons le pouvoir d’écrire les prochains chapitres.
 
Nous avons été marqués par nos expériences antérieures. Nous ne sommes pas forcés de donner suite à cette histoire comme s’il n’y avait pas d’autres issus. Tous, nous avons une histoire mais ne nous faisons pas avoir par celle-ci.

Hier, un client me demandait : « sommes-nous obligés de fouiller tout notre passé, de tout déterrer pour aller mieux? » grande question. Je crois qu’il n’y a pas, une seule façon de faire, pour aller mieux.  Chacun est unique et choisira le mode de cheminement qui lui convient.
 
Sincèrement, je crois que quand nous déterminons clairement le chemin que nous voulons suivre à compter de maintenant nous serons en mesure de transformer les obstacles qui s’y présenteront, lesquels sont attribuables à notre passé. Ce faisant, nous avancerons comme nous le voulons en développant notre capacité de nous apprécier, nous respecter et nous aimer, conditions essentielles pour aimer l'autre, les autres, vraiment. Tout par de soi, si nos filtres sont obstrués ce qui y passera, sera contaminé.

C’est un processus qui demande que l’on s’y investisse en déterminant ce que nous voulons vraiment et y mettant lucidité, persistance et amour, les efforts nécessaires pour défricher ce nouveau devenir.
 
Il est tout à fait possible de transformer noblement une histoire de misère lui donnant un air de bonheur à fredonner au quotidien.  


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Vouloir, sans pouvoir

9/10/2013

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Même si nous pouvons pousser nos limites, réaliser de grands projets, il arrive que nous voulions un « quelque chose » et que pour toutes sortes de raisons valables et moins valables, nous ne puissions réaliser ce que nous souhaitons.

Ce faisant, il arrive que les gens se désespèrent. Vivent comme un échec ou vivent cette situation comme un manque tellement grand qu’ils en viennent à être très malheureux de ne pouvoir réaliser ce « vouloir ».
 
Devant une impasse, nous avons comme option de changer nos pensées, si nous ne pouvons pas changer la situation. 

Par ailleurs, afin de bien faire le deuil de ce projet qui ne se réalisera pas, nous pouvons le symboliser, prendre soin de ce symbole afin que le manque créé par cette non-réalisation ne tente pas de se dire en malaise ou maladie. 
 
Tout ce qui ne se dit pas, ne se fait pas, peut tout à fait se somatiser. Honorons donc nos projets, d’une façon qui nous est accessible. 
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 L’être calme est un grand penseur

8/10/2013

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Peut-on réfléchir, faire de l’introspection dans le bruit et l’agitation? Certainement pas.
 
Le calme permet de ressentir la connexion à cette Grande Sagesse qui nous habite. C’est dans le calme que l’on s’y connecte, nourrit cette relation qui nous fait nous sentir être, éclairé et confiant. 

L’absence de calme ouvre la porte à l’affolement, aux décisions impulsives, à l’anxiété, au sentiment de vide et plus encore. 
 
Être en lien avec cette Source qui nous habite est crucial. C’est ce qui nous permet de donner libre cours à notre unicité, de façonner ce « je en devenir ».  C’est un « je »bien senti qui va vers les autres. Si l’on ne se connaît pas, l’on vit en fonction d’une image préfabriquée. Qui suis-je? Qui va vers les autres?
 
On doit d’abord être quelqu’un pour soi avant d’être quelqu’un pour les autres faute de quoi nous sommes quiconque, nous ne sommes personne. 
 
« N’être personne, pour personne, constitue une des plus grandes souffrances qui soit. »    Theresa de Calcutta
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Nos ancêtres étaient des pionniers et nous?

7/10/2013

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Quand ils sont arrivés, ils n’avaient rien d’autre qu’un rêve,  leur détermination, le désir de s’établir et de construire un pays. 
 
Qu’ont-ils fait de la peur? Ils ont composé avec sans se laisser envahir. Ils avaient un rêve et ils s’y sont consacrés. 
 
Aujourd’hui, avec cette recherche de sécurité continuelle où sont nos rêves? La question se pose, car il semble que nous soyons tellement loin de ce à quoi l’on aspire que s’installe dans cet espace, la peur qui nous paralyse et nous détourne de ce qui pourrait devenir projet dont nous serions fiers. Lequel élèverait nos cœurs, nos esprits et donnerait un sens à nos vies.

Connectons-nous à la force et la ténacité de ces bâtisseurs qui nous ont précédés afin d’aller de l’avant sans laisser quoi que ce soit faire entrave à nos aspirations.

Une vie faite de peur fait de nous des survivants. Surpassons ces états paralysants, soyons à partir de maintenant des vivants visionnaires. Osons la vie!

« Ceux qui rêvent éveillé ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu’endormi. »  Edgar Allan Poe
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Savoir-faire, savoir-être relationnel

4/10/2013

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Les fondements de l’idéalisme sont établis en partie sur de l’utopie. En relation par exemple, nombre de personnes veulent un(e) partenaire avec qui tout coulera de source. Ils devraient se comprendre sans se parler, vouloir les mêmes choses au même moment ou presque, etc. 

Ce genre d’attente compromet l’évolution et la durée d’une relation.

En effet, toute rencontre sera porteuse d’extases et d’angoisses. Il y aura des moments magiques et des moments d’inquiétudes, de doutes. 
 
Nous les humains avons cependant la possibilité d’innover, de mettre au point des zones de rapprochement. De choisir de placer cet autre qui nous est cher au centre de notre vie, tout en demeurant soi-même.
 
Pour amorcer ce savoir-faire, ce savoir-être, il est souhaitable de se libérer des fausses croyances et de faire des efforts afin d’établir des relations vivantes au travers lesquelles chaque partenaire évoluera dans l’amour, le respect et le partage.
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Les 3 tamis

3/10/2013

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Parler pour s’entendre parler, faire du bruit, dénigrer l’autre, ne pas tolérer les silences sont des pratiques très répandues. Même dans les églises avant la messe il y a de la musique belle, inspirante, j’en conviens, mais tout de même on ne peut s’intérioriser en paix. Le silence n’a pas la cote.
 
L’égo aime jacasser constamment et il a beau jeu dans notre société moderne. Aussitôt entrer à la maison, la tendance est d’allumer le téléviseur, la radio ou mettre des pièces musicales afin de meubler l’espace. Ou bien, de faire étalage des malheurs de la journée et les raconter à qui veut les entendre même à ceux qui n’en ont pas envie. 

Si avant de parler, on passait nos propos par les 3 tamis : Est-ce vrai? Est-ce bon? Est-ce utile? Il est prévisible que bien des paroles ne seraient pas prononcées. Nos relations s’en porteraient mieux et nous embellirions notre intérieur, y construisant un espace de rencontre avec la Grande Sagesse qui nous habite. 

Comme le disait un professeur : « vaut mieux rester silencieux et passer pour un idiot que de parler et de le prouver ». 

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    Auteure

    Diane Beauregard
    26 ans d'expérience. Consultation en naturopathie, relation d'aide, hypnothérapeute,  Coach de vie, Mp PNL

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