Diane Beauregard, coach de vie, auteure et conférencière
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Vous souvenez-vous?

16/11/2012

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Vous souvenez-vous de vos rêves quand petit garçon, petite fille vous voyiez les grands avoir des projets, vivre intensément leur vie?  À ce moment, vous n’aviez pas l’autonomie pour aller de l’avant, mais vous en aviez tellement envie.

Et un jour, vous avez eu le signal de départ. Au début, quel enthousiasme! Avec le temps vous vous êtes installés dans une certaine routine. Vous êtes ces grands qui ont fait certains choix. Vous vous y êtes incrustés comme si vous aviez perdu votre capacité à « colorer » votre vie en y ajoutant d’autres choix ou en modifiant ceux qui ont été faits. Et la vie maintenant se résume à ce qui est habituel, sans allant, comme si vous étiez robotisés.

Vous vous demandez quel est le secret de ces gens qui mènent une vie passionnée. Probablement qu’ils n’ont pas arrêté de rêver.

Réveillez le visionnaire en vous et vous pourrez sans doute recommencer à rêver. Au fait, à quoi rêviez-vous avant d’arrêter de rêver?    
   

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Le refus d’évoluer

15/11/2012

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Dans toutes situations que le dénouement soit intéressant ou pas, nous sommes coauteurs de ce que nous avons vécu. 

Quand l’issu est « moche », c’est tentant d’être dans l’accusation et le blâme de l’autre, de refuser notre part de responsabilité. À
titre d’exemple : « Si je suis en colère… c’est parce que tu ne comprends jamais rien ». « J’ai eu cette contravention c’est de ta
faute, t’arrêtes jamais de parler et tu me distraits ».

Parfois, il arrive aussi qu’au lieu de prendre la responsabilité de nos pulsions, l’on a tendance à se donner des excuses comme :« Si je n’étais pas au bout de mon rouleau, je ne perdrais pas mon sang froid à répétition ».

Ne pas accepter d’être impliqué et responsable face à notre manière de se comporter, de se conduire,  fera de nous des êtres qui au fil du temps seront moins relationnels. Nous nous endurcirons puisque nous refuserons de nous remettre en question et nous modeler. Par conséquent, il est possible qu’un jour, nous risquions de nous retrouver esseulés, car nous n’aurons pas évolué.
  

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L’écoute interactive

14/11/2012

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Tous les jours chacun de nous côtoyons des personnes qui souffrent. Les écouter c’est d’abord se taire, se centrer sur ce qu’elles ont à dire sans chercher quoi leurs répondre. C’est aussi ne pas moraliser. Certains gestes posés peuvent ne pas être en accord avec nos principes mais le rôle de quelqu’un qui agit comme « éclaireur » n’est assurément pas de juger. Ni d'imposer sa voie. Encore moins d’aller raconter les confidences reçues.

Que ressent cette personne? Y a t’il des liens avec son histoire de vie auxquels elle peut rattacher ce vécu et qui l’aiderait à conscientiser les germes de son vécu actuel?

Est-ce que ses attentes sont réalistes ou poursuit-elle un mirage?

Si elle se voile les yeux à ce qui est perceptible, quelles sont les peurs qui l’habitent? Comment peut-elle les assumer dans un premier temps, pour les vaincre par la suite, un pas à la fois? 

Aidez-la à déconstruire ce qui la bouleverse. Quand vous donnez votre perception, faites-le avec sensibilité, sans jugement. 

L’humain est un être intelligent. Il a souvent besoin de recueillir, conscientiser toutes les pièces d’un puzzle qui une fois assemblées, l’aideront à y voir plus clair et faire les ajustements qu’il juge à propos.

Rappelez-vous que les questions permettent de voyager. Que les justifications arrêtent le voyage.  Que la culpabilitsation est un frein à la vie dans son ensemble.

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L’expérience du silence

13/11/2012

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Dans le livre d’Anselm Grün : Apprendre à faire silence, il y relate quatre principaux dangers liés à la parole. 

Le premier danger étant la curiosité ce qui rend les gens la pratiquant, épuisés, vidés et les garde dans la superficialité. Le deuxième danger étant le jugement d’autrui. Une réflexion en ce sens nous permet de constater que souvent nos propos sont orientés sur les autres, la critique est une habitude très répandue. Le troisième, la vanité puisque parler c’est souvent se mettre en évidence. Le quatrième est la négligence de la vigilance sur soi-même puisque parler est sans cesse sortir de soi-même. 

Voyons maintenant cette anecdote :

On raconte qu’un jour une personne vint voir Socrate en lui disant : « Il faut que je te raconte comment ton ami s’est conduit. » « Arrête! dit Socrate. As-tu passé le test des trois tamis? Trois tamis? Qu’est-ce? Le premier est celui de la vérité. As-tu vérifié si tout ce que tu veux me raconter est vrai? Non, je l’ai entendu raconter… Si ce que tu as à raconter n’est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose empreint de bonté? Non, au contraire. Hum! Est-ce à tout le moins utile? Pas précisément. 

Et bien, dit Socrate « Si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas l’entendre et je te suggère, mon ami,
de l’oublier ». Si chacun de nous mettions ça en pratique…

Faire silence, permet de créer d’abord un lien avec soi-même, s’apprivoiser, s’apprécier et par la suite, de développer une vie intérieure riche et essentielle. Laquelle nous permet de prêter l’oreille à « notre vérité » laquelle se manifeste au travers de ce qui s’exprime en nous. 
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Paroles, paroles, paroles et encore des paroles que tu sèmes au vent…

12/11/2012

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Et oui, des paroles semées au vent comme le chante si bien Dalida quand nos gestes et attitudes manifestent davantage de mépris que d’amour. Davantage de colère que d’affirmation. Davantage de ressentiment que de pardon. Davantage de culpabilité que d’acceptation. 

Les paroles prononcées ainsi que nos pensées (paroles muettes) doivent à mon sens être la matrice de comportements, d’attitudes bien senties en lien avec ce que nous exprimons. Nous pourrons énoncer plein de théories lesquelles restent vides de sens si elles ne sont pas agissantes. 

Parfois l’auto-observation empreinte d'humilité peut nous remettre sur un parcours d’authenticité. Quand nous aurons identifié certaines lacunes, nous pourrons y remédier et repartir confiants.
 
Contribuer à bâtir un monde meilleur en le devenant soi-même demande d’exercer sans l’ombre d’un doute, notre capacité de rectitude.
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Un couple sain dans une relation malsaine, est-ce possible?

9/11/2012

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Je l’aime, je l’aime… bien oui. J’aime quoi? J’aime qui? 
 
Si j’aime le partenaire qui m’insulte, qui est violent, une question se pose : Qui je n’aime pas pour accepter ce genre de relation?

C’est une illusion de croire que l’on peut être un couple sain en partageant une relation malsaine. 

Loin de moi l’idée de juger. Mon intention est plutôt d’inviter à la réflexion. Quand on aime quelqu’un qui est méprisant, agressif, je crois qu’on aime le projet de vie que l’on a rêvé de vivre avec ce partenaire.  Bien sûr, un partenaire agressif ne l’est pas tout le temps. 

Un humain c’est comme une fleur à plusieurs pétales. Certains pétales sont plus beaux et attirants que d’autres. Mais attention, car tolérer une situation dénigrante pourrait faire que la tige de la fleur pourrira contaminant le terreau et toutes les autres fleurs faisant partie de ce terreau.
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Et toi, est-ce que tu es attentionné auprès de tes proches et face à toi-même?

8/11/2012

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Il était une fois un homme qui se laissait aller dans ses états d’âme. Son fils l’attristait et l’irritait beaucoup. Son voisin et ami, témoin de fréquentes altercations lui donna un sachet de clous et lui dit d'en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu'il perdrait patience et se laissait gagner par ses pulsions ou sa colère.

Le premier jour il en planta 9. Les semaines suivantes, il apprit à se maîtriser, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour. Il avait découvert que c'était plus facile de se maîtriser que de planter des clous. Finalement arriva le jour où cet homme ne planta aucun clou dans la barrière.

Alors, il alla voir son voisin et très bon ami et lui dit qu’aujourd’hui, il n'avait planté aucun clou. Celui-ci lui demanda alors d'enlever un clou de la barrière pour chaque jour où il poursuivrait sa nouvelle habitude de ne pas céder à ses pulsions.

Les jours passèrent et finalement cet homme put dire à son voisin et ami qu'il avait enlevé tous les clous de la barrière. Ils se rendirent devant la barrière et lui dit :

"Très cher ami, c’est super. Je te dis un grand « BRAVO ”, mais regarde tous ces trous qu'il y a dans la barrière. Elle ne sera jamais plus comme avant. 

Tu vois, quand tu te disputes, tu perds patience, tu accuses, tu méprises et que tu dis ou tu  te dis quelque chose de dur, tu laisses une blessure comme celle-là.  Peu importe combien de fois tu t'excuseras ou le regretteras, la blessure sera là."

Une blessure verbale fait aussi mal qu'une blessure physique. Chacun de nous somme comme des perles précieuses. À nous d’être attentionnés les uns envers les autres.

Cette histoire a circulé sur le web, je l’ai tellement apprécié que j’ai décidé de vous la partager.  
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Porter, un nouveau regard

7/11/2012

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Il nous arrive parfois qu’une situation très troublante se transforme en situation positive dans le sens qu’une mauvaise nouvelle nous permet de réévaluer nos choix de vie.

La vie va vite et le temps consacré à l’introspection est très limité. Chacun s’affaire à ceci ou cela, c’est ce que l’on appelle être sur le « pilote automatique ».

Soudain arrive cette mauvaise nouvelle laquelle nous déstabilise. À partir de ce moment, nos repères deviennent quasi inexistants. Nous sommes ramenés à nos choix, les intentions de ceux-ci, les résultats observables qui ne sont pas toujours ceux souhaités et le sentiment de vide et d’impuissance. 

C’est là que nous sommes appelés à percevoir les éléments vivificateurs liés à cet événement, les assimiler afin de nous libérer de nos illusions pour mieux redéfinir nos valeurs et ce qui nous permettra quotidiennement de les manifester. Ce sont des périodes charnières, nous permettant d’apporter des rectifications à notre mode de vie, le cas échéant.

La vie est comme une pâte à modeler dans la main d’un artiste. Elle demande à être façonnée encore et encore. 
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 L'écoute empathique, une denrée rare 

6/11/2012

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Dernièrement, en participant à une activité de groupe, j’ai raconté une expérience significative personnelle. Tous, nous avons besoin quand nous vivons quelque chose de sollicitant de le partager, espérant être reçu.

La bonne volonté de ceux et celles qui reçoivent les confidences étant, j’en suis persuadée très présente, par ailleurs à peine mon partage terminé avec émotion, qu’affluaient les idées raisonnées afin de m’apporter des solutions.

Très rapidement, j'affiché une mine déconfite. Un peu comme pour dire : « J’aurais pensé que vous, vous pouviez simplement me recevoir dans mon désarroi ».

Non, je n'avais pas besoin de solutions je les connaissais. J'avais besoin d'exprimer ma peine profonde. Et bien non, il n’y avait pas de place à simplement être reçu.

C’est donc ben difficile pour nous humains d’être dans l’empathie. 

Je crois que nous avons généralement de la difficulté à voir souffrir des gens que l’on apprécie. On voudrait mettre un « cataplasme » sur cette souffrance. Et, si la personne souffrante avait simplement besoin de se libérer du « pus » accumulé dans sa blessure pour que par la suite, tout naturellement elle retrouve à son rythme, à sa façon le chemin de la guérison. 
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Comment pensez-vous?

5/11/2012

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Nous entendons souvent que ce ne sont pas les événements, mais plutôt l’interprétation de ceux-ci qui détermine nos ressentis et la suite des choses. 

Qu’est-ce donc qui génère cette différence?

Ce sont les questions que l’on se pose qui nous amènent à réfléchir d’une façon ou d’une autre. Voici un exemple : 

En rentrant de son travail, une mère de famille a un accident. Elle est hospitalisée. Elle passera quelques jours à l’hôpital. Par la suite, elle devra faire de la physiothérapie un certain nombre de semaines avant d’être complètement rétablie.

Si elle se pose des questions comme… Pourquoi ça m’est arrivé? Pourquoi cette personne n’a pas vu le feu rouge? Était-elle dans une condition normale ou dans un état second? Pourquoi la vie s’acharne sur moi? Etc.

Ces questions vont la garder dans ce choc et la déprimer constamment. Elle y perdra de l’énergie qui lui serait bien plus utile à son rétablissement. N’est-il pas écrit : « Demandez et vous recevrez ». 

Vous demandez des questions éteignoirs, vous recevrez des réponses produisant des effets enfermant. Votre inconscient ne laissera rien sans réponse et si vous lui demandez quelque chose d’hypothétique avec un sous-entendu de victime, il suivra ce chemin.

Si au contraire, vous vous demandez : « Comment puis-je me servir de ce temps pour manifester le lâcher-prise? Ma confiance en la vie? Pour démontrer aux enfants comment faire face courageusement aux défis de la vie. Ce genre de questions aide à retrouver une force tranquille et puissante éclairant la route à suivre afin de traverser ce défi. 

Il est tout à fait naturel que sur le coup vous ayez parfois un moment de découragement. Un choc demande d’être absorbé, donnez-vous le droit d’être déstabilisé. Par la suite, recentrez-vous. Reprenez appui sur une philosophie de vie pragmatique et un pas à la fois, votre route s’ensoleillera.    

Souvenez-vous, la qualité de vos questions détermine la qualité de votre vie.
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    Auteure

    Diane Beauregard
    26 ans d'expérience. Consultation en naturopathie, relation d'aide, hypnothérapeute,  Coach de vie, Mp PNL

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