Diane Beauregard, coach de vie, auteure et conférencière
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Expérience, expérience qu'est-ce que j'en retiens?

10/11/2014

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Comme nous sommes des êtres expérientiels, ça implique que nous vivions des situations diverses lesquelles évoluent au fil du temps.

Naissance, premiers pas, l'école, l'âge de raison, le premier amour, le départ du nid familial,  le marché du travail, etc. Chaque étape que l'on franchit implique forcément un renoncement de la précédente, mais attention, on apporte avec nous un bagage d'informations, qui construit ou pas,  notre confiance et estime de soi. Si on a tendance à retenir que le moins intéressant, de "taper sur le clou de ce qui est peu reluisant",  tous les efforts et capacités déployés durant la précédente période ne pourront nous aider à construire notre "Je suis en devenir".

À nous de reconnaître et cueillir ce qui nous aide à cheminer. La vie est faite de contradictions, de défis, on s'y sent parfois très déconcerté.  Ce qui peut nous aider à retrouver notre élan, à maintenir notre équilibre,  c'est justement ce que l'on a emmagasiné de pragmatique. Même quelqu'un qui a eu un début de vie lamentable, a par ses efforts quotidiens pour "garder la tête hors de l'eau" acquis un capital de ressources fabuleux. Il s'agit  maintenant de l'actualiser et en faire usage.

Si  cette personne décide de voir que le côté merdique de ses expériences, elle  alourdit sa vie au présent, ne construit pas sa confiance en elle et s'incruste dans le malheur.

Le passé a été. À chacun de se réconcilier avec ce qui a existé et de se réinventer. Célébrons la vie sous tous ses angles, ainsi nous poursuivrons fièrement  notre route. Comme l'a dit Shakespeare: "Gémir sur un malheur passé, c'est le plus sûr moyen d'en attirer un autre."

Mercredi: Se percevoir négativement-un gouffre
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  Sommes-nous étrangers à nous-mêmes?

6/11/2014

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La question se pose puisque nous sommes les tenants du titre de champions en matière de consommation de médicaments au Québec.

Est-ce que le pouvoir exercé par la société, qui pour maintenir un système basé sur la consommation lequel nous incite à du " toujours plus", nous a désorientés?

Sommes-nous devenus sourds à des rêves autres que ceux qui finissent par s'imposer par la publicité et que l'on croit incontournables?

Voyons-nous notre vérité, l'entendons-nous ou est-ce que la logique vient l'asphyxier?

À entendre les propos des uns et des autres, c'est comme si notre avenir était déterminé. Le monde est enveloppé de peurs et d'inquiétudes ce qui a des effets castrant sur notre agir .

Le contrôle que l'on veut exercer est tellement grand que l'on calcule, mesure, soupèse, analyse à la loupe au lieu de vivre pleinement et de se faire confiance.

Et si, un être humain pour s'épanouir, se sentir vivant, avait besoin de goûter bon la vie, de la célébrer, d'être un semeur de petits bonheurs...Parions que ce faisant, il serait en meilleure santé physique, mentale, émotionnelle.  

À lundi

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Les Québécois figurent parmi les champions du monde et y a pas de quoi s'en vanter...

5/11/2014

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De l'émission "Une petite pilule, une petite granule",  jeudi le 30 octobre 2014 à Télé Québec.

Le Dr George Lévesque est allé rencontrer André-Pierre Contandriopoulos, professeur honoraire au Département d’administration de la santé et chercheur à l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal.

– Les Québécois figurent parmi les champions du monde en termes de quantité de médicaments achetés et consommés.

– Huit milliards dépensés en médicaments au Québec en 2012 : cela correspond à environ 1000 $ par personne et à 20 % des dépenses totales en santé.

– En 1980, les médicaments représentaient 6 % des dépenses totales en santé. Aujourd’hui, ils représentent 20 % de ces dépenses.

– Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le vieillissement de la population n’est pas un facteur majeur dans l’augmentation des dépenses en médicaments.

– Au Québec, environ les deux tiers des femmes et la moitié des hommes consomment tous les jours au moins un médicament. Le médicament fait maintenant partie des habitudes de vie.

– La proportion de gens qui consomment tous les jours des médicaments est en perpétuelle augmentation.

– Le Québec s’est récemment doté d’un régime d’assurance médicaments mixte, privé-public. Selon M. Contandriopoulos ce système PPP ne permet pas de réguler les quantités ni le prix des médicaments.

– Les pays qui se sont dotés d’un régime universel public d’assurance-médicaments paient leurs médicaments moins cher. Le contrôle du prix du médicament est meilleur. C’est le cas en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Angleterre.

– Ce meilleur contrôle est rendu possible, car il y a une meilleure négociation à l’échelle de l’État avec les compagnies pharmaceutiques pour obtenir des prix plus bas.

– Autrement dit, un régime public et universel d’assurance-médicaments permettrait à la société québécoise de faire des économies. Et elle serait plus compatible avec l’évolution de la médecine.

– On a assuré l’hôpital dans les années 1960, puis les services médicaux dans les années 1970; il serait maintenant temps que le Québec assure les médicaments de manière à se doter d’une véritable couverture universelle.

Essentiels à la médecine moderne, les médicaments coûtent de plus en plus cher aux gouvernements. En 2012, les Québécois ont investi 8 milliards de dollars dans ce poste de dépense. Une facture qui a doublé en 10 ans et quadruplé en 20 ans.

En écoutant l'émission, j'ai constaté que les coûts sont faramineux et me suis demandée si nous les Québécois prenions notre santé en main ou la laissions-nous aux soins des médicaments? Poser la question, face à ce constat, c'est y répondre.

Jeudi: Sommes-nous étrangers à nous-mêmes?

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"Ce jour ne reviendra jamais plus"

4/11/2014

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Cette phrase de Thomas Merton nous invite à reconnaître le précieux et l'éphémère de la vie. Cet instant, cette rencontre, cette opportunité, ce jour ne reviendront jamais plus.

Si nous en étions pleinement conscients, qu'est-ce que l'on ferait de différent? Comment est-ce que nous le vivrions?  De nos jours pourtant, nous semblons de plus en plus déconnectés : Que d'énergie gaspillée dans le futile, dans ce qui est vide de sens;

Que d'énergie gaspillée en se faisant du cinéma de peur, anticipant ce sur quoi, on n’a pas de réel pouvoir la majorité du temps, et de plus, qui a peu de chance de se produire; Que d'énergie gaspillée en se plaignant au lieu de s'engager dans un processus de transformation;

Que d'énergie gaspillée en critiquant, en voulant toujours plus, au lieu d'apprécier ce qui est; Que d'énergie gaspillée à s'ennuyer au lieu de développer des champs d' intérêt pour ce qui est beau, bon et stimulant;

Que d'énergie gaspillée en refusant de pardonner,  préférant rester dans les plaintes et les lamentations, se tatouant sur son identité, un profil de  victime. Ainsi, on s'accorde la liberté de ne pas prendre sa vie en main tout en se donnant bonne conscience; Que d'énergie gaspillée en ne prenant pas de décision par crainte que ce ne soit pas  la "bonne" alors que nous sommes des êtres expérientiels.

La liste pourrait s'allonger par ailleurs, l'idée de ce propos est simplement de suggérer un temps d'arrêt afin  de se demander:  est-ce que je gaspille mon énergie? Si oui, est-ce que  ça risque de m' entraîner vers un chemin de joie ou de m' enliser dans la souffrance? La suite est vôtre.

Mercredi:  Les Québécois figurent parmi les champions du monde dans ce domaine et il n'y a pas de quoi s'en vanter.
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Nourrir la hantise pour mieux faire des humains, des névrosés

3/11/2014

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Ce qui est arrivé à St-Jean-sur-Richelieu et à Ottawa est d'une tristesse incommensurable. Malheureusement,  les médias ont passé en boucle les images et propos des uns et des autres alimentant le climat de terreur souhaité par les groupes terroristes.

Sans minimiser ces actes répréhensibles, ce sur quoi je veux attirer l' attention, c'est sur notre égocentrisme. Des horreurs se passent quotidiennement sur d'autres continents. Des femmes sont violées, des enfants sont tenus d'aller combattre, des crimes inqualifiables sont commis, des populations doivent se déplacer lesquelles crèvent de faim, etc.

Que faisons-nous pour les aider réellement?

Là où nos dirigeants y voient leurs intérêts, où ils peuvent assouvir leurs pulsions d'avidité, ils vont s'acoquiner avec des hommes d'état même si certains sont des tortionnaires.

Et à nous, ils s'assurent de maintenir l'endormissement avec des discours basés sur la peur afin que nous acceptions toutes ces mesures restrictives, menaçant la société de droit, dans laquelle nous vivons et nous faire cautionner des mesures de guerre, et ce, sans discernement. De plus, ils vont se chercher des bénéfices politiques en jouant le rôle de protecteurs.

Les situations sont complexes il va sans dire, mais ce n'est pas en mettant, la panique en avant-plan, que l'on va construire un monde où la non-violence devient un choix partagé.

Si au lieu que certains cherchent à tirer profit de ce genre de situations nous avions un réel souci de  ce qui se passe aussi ailleurs, nous pourrions faire une différence .

Ce que nous acceptons aveuglément permet à nos leaders de mieux nous manipuler et de maintenir un climat planétaire qui va en se détériorant.

De toute façon, il est illusoire, et ce, peu importe les mesures de sécurité mises en place, de garantir qu'il n'y aura plus d'agression. J'ai parfois l'impression qu'on est encore régi par la loi du talion soit:  Oeil pour oeil dent pour dent.

Avoir une réelle préoccupation pour les autres, développer la solidarité, faire de l'éducation pourrait sans doute permettre d'être moins répressif et de poser des actions sincères visant le changement et prenant en considération tous les humains.

Mardi: "Ce jour ne reviendra jamais plus"

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    Auteure

    Diane Beauregard
    26 ans d'expérience. Consultation en naturopathie, relation d'aide, hypnothérapeute,  Coach de vie, Mp PNL

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