Imaginez un appareil photo dont la lentille serait tellement limitée qu’il ne pourrait capter qu’un petit secteur abritant quelques arbres et non l’ensemble d’un boisé, à titre d’exemple. Des décisions seraient à prendre pour ce boisé lesquels reposeraient sur ces clichés. Croyez-vous qu’on arriverait à prendre des décisions appropriées pour l’ensemble de ce secteur?
Si nous les humains ne mettons l’accent, que sur notre petit moi, sans penser à plus long terme et à l’ensemble de nos semblables, nous sommes limités comme la lentille de cet appareil photo, avec tout ce qui en découle.
Le culte du moi, bien loin du sens de la fraternité et de l’altruisme, peut aussi être représenté comme un étang lequel peut attirer l’œil pour un moment, mais son eau stagnante, eau de surface, ne peut que s’infester avec le temps.
Rappelons-nous que nous sommes aussi des « courroies de transmission ». L’exemple que l’on donne à ceux et celles qui nous suivent les influencera. C’est loin d’être anodin.