Voyons un premier exemple : j’ai un cadeau à faire. En principe, nous faisons un cadeau dans le but de faire plaisir à une personne aimée. Il serait donc important de se demander, ce qui lui ferait un véritable plaisir.
En réalité, ce n’est pas le prix du cadeau qui a de l’importance, mais bien de faire son possible pour choisir ce que je donnerai en fonction de la personne qui le recevra? Ce n’est pas non plus, d’acheter quelque chose en vente sans se soucier de savoir si c’est approprié et de se dépêcher de rayer sur sa liste, cadeau pour ...
Un jour, je parlais avec ma petite fille Alice du fait que je n’aimais pas cette pratique de devoir choisir au travers une liste déjà préparée. Elle me regarde l’air candide et me dit : « Grand-maman quand tu fais un cadeau c’est pour faire plaisir. Préférerais-tu donner quelque chose qui ne fait pas plaisir?
Elle avait 12 ans, à ce moment-là. Je me rappelle de cette conversation. Elle m’a ramenée à l’essentiel. Je lui suis reconnaissante, car son point de vue m’a permis de voir autrement ladite situation.
Un deuxième exemple : vous préparez une fête. En principe,
celle-ci a pour but de réunir des personnes avec lesquelles vous aimez échanger.
L’importance ne sera pas d’avoir plein de flaflas, mais bien d’avoir un environnement chaleureux avec de la nourriture simple, etc. qui reflète davantage votre capacité d’accueil tout bonnement et non, d’épater et de ne pas être disponible. L’attention doit être portée sur l’hospitalité et non sur tout ce qui l’entoure, ne croyez-vous pas?