La bonne volonté de ceux et celles qui reçoivent les confidences étant, j’en suis persuadée très présente, par ailleurs à peine mon partage terminé avec émotion, qu’affluaient les idées raisonnées afin de m’apporter des solutions.
Très rapidement, j'affiché une mine déconfite. Un peu comme pour dire : « J’aurais pensé que vous, vous pouviez simplement me recevoir dans mon désarroi ».
Non, je n'avais pas besoin de solutions je les connaissais. J'avais besoin d'exprimer ma peine profonde. Et bien non, il n’y avait pas de place à simplement être reçu.
C’est donc ben difficile pour nous humains d’être dans l’empathie.
Je crois que nous avons généralement de la difficulté à voir souffrir des gens que l’on apprécie. On voudrait mettre un « cataplasme » sur cette souffrance. Et, si la personne souffrante avait simplement besoin de se libérer du « pus » accumulé dans sa blessure pour que par la suite, tout naturellement elle retrouve à son rythme, à sa façon le chemin de la guérison.