Le désir est ce qui transporte l’énergie de vie du créateur que nous sommes vers… un quelque chose… qui ne demande qu’à
se préciser.
Pour maintenir notre désir, il nous faut apprendre à rêver et esquisser des schémas. Les élaborer mentalement, en les façonnant, les modulant, les ressentant, leur donnant un sens et les visionner comme s’ils étaient déjà accomplis. Il ne reste qu’à les mettre de l’avant. Ce faisant, il monte en nous un sentiment de « faire avec », une connexion avec cette énergie créatrice qui nous fait ressentir notre nature intrinsèque.
Qu’est-ce qui peut détourner le désir de sa fonction première?
-Réclamer : bien des personnes ont appris à réclamer, comme si tout leur était dû. Ils attendent ceci, cela. Ils perdent ainsi la satisfaction de l’accomplissement. Ils ne sont pas conscients de leurs attributs. Cette énergie non mise en action se putréfie en eux, les amenant vers de la déception et un sentiment d’être blasés, avec tout ce qui s’en suit.
-Se disperser : vouloir sans réelle implication, sans constance. Ce faisant, le désir ne se pose pas, il ne prend pas son envol. Il se met en veilleuse, il devient comme un pétard mouillé.
-Envier les autres : ainsi, l’énergie du désir devient caduque. Elle se corrompt automatiquement, car elle n’est pas utilisée à bon escient. Cette énergie est déviée de ses fins, un peu comme un feu qui au lieu de nous réchauffer en vient à nous brûler.
-Être tourné vers l’avoir : le désir à s’approprier à vouloir plus, non pas à être, va tôt ou tard entraîner ceux et celles qui le poursuivent vers des déviances, de la compensation et de la détresse.
« La constance dans l’accomplissement est le secret du bonheur. » Benjamin Disraeli