Au début d'une relation et ce, peu en importe la sorte, d'un projet, d'un nouveau travail, etc., il y a un wow! et en très peu de temps, fini "la lune de miel". C' est trop de ceci, pas assez de cela, etc., et l'expérience devient pavée de petits mécontentements. C'est le déclin qui s'amorce. Cette relation, ce projet, ce nouveau travail...deviennent médiocres. C'est le retour à la case départ avec une "couche d'insatisfaction" supplémentaire.
Une cause de cette quête incessante de fusion avec le sublime est une manifestation de l'idéalisation.
Ces personnes cherchent "un quelque chose" d'inatteignable ou cherchent sans savoir ce qu'elles recherchent donc ne peuvent trouver. Elles essaient de guérir par l'extérieur une souffrance qui est intérieure. Elles sont inapaisables, créant et recréant ce perpétuel sentiment d'insatisfaction qui est souffrant, n'en doutons pas. Après de nombreuses déceptions, elles voudront plus ou moins consciemment se protéger.
Certains mécanismes pour ce faire, les fera butiner leurs expériences sans s'engager ni engranger tout ce qui en découle de bien et de bon puisqu'elles n'y sont pas sensibles même si elles croient le contraire, il y aura toujours un quelque chose de manquant ou de trop.
Ou s'étant cuirassées, elles auront des comportements critiques étant sur la défensive, des propos acerbes les privant de complicité avec les personnes les entourant ainsi que d'un manque de connivence avec les expériences vécues.
Ou encore, elles tenteront de tout faire pour devenir indispensables afin que tout tourne rond, c'est-à-dire à leur manière, mais elles ne sont pas conscientes qu'elles se promènent avec "un livre de comptes cachés". Elles font, elles sont...pour les mauvaises raisons.
Elles pourraient s'arrêter afin de se demander après quoi elles courent? Est-ce que leurs attentes sont claires, réalisables, atteignables? Est-ce que leur implication profonde est sincère, non teintée d'attentes? Est-ce qu'elles savourent ce qui se vit au travers leurs différentes expériences? En sont-elles reconnaissantes ou sont-elles toujours à pointer ce qui r’trousse?
Il y a au travers ces insatisfactions, une forme de -vouloir tout contrôler-, tant les gens que les expériences.
À partir de certaines réflexions, elles pourraient réaliser que les conséquences d'une quasi perpétuelle insatisfaction sont très néfastes et qu'elles sont bien souvent auteures de ce qui leur fait vivre et revivre ce perpétuel ressenti, approfondissant leur vide intérieur. En devenir conscientes les aidera à se réajuster. Elles pourraient prendre la décision d'élargir leur focus, donner le bénéfice du doute, être moins réactives, chercher sincèrement à fraterniser au lieu de juger, de critiquer.
Ce qui permettrait à ces personnes de laisser circuler librement ce flot d'amour emprisonné dans leur coeur. Naîtrait petit à petit, un sentiment de communauté et de réciprocité.
Mardi: Le pouvoir du petit changement