Se croire paresseux quand l’on s’amuse ou mauvais si l’on fait une erreur si l’on n’a pas été impeccable dans notre propos, croire que l’on va engraisser aussitôt que l’on mange quelque chose de goûteux. Se croire indigne d’amour parce qu’antérieurement on n’en a pas reçu, etc.
Y a-t-il de réels fondements à toutes ces chimères? Elles nous dominent malgré tout. Elles nous font nous autocritiquer, nous dénigrer, sans ménagement. Voyons cette expérience :
Une nouvelle mariée coupe les bouts du jambon avant de le mettre dans la cocotte. Son conjoint surprit, lui demande pourquoi fais-tu ça? J’sais pas…ma mère le faisait.
Téléphonant à la mère afin de savoir pourquoi elle coupait les bouts du jambon avant de le mettre dans la cocotte, elle répondit : « J’sais pas, ma mère le faisait ». En délégation, ils se rendent à la maison pour personnes retraitées afin de poser la question à la grand-mère qui répondit : « Dans l’temps les chaudrons étaient trop petits, je devais couper les bouts du jambon afin de le faire rentrer dedans. »
C’est ainsi que s’écrit l’histoire jusqu’à ce que quelqu’un brise ce cercle vicieux de l'esclavage. Serez-vous de
ceux-là?