Peu importe sa condition, qu’il soit atteint d’une maladie mentale, d’un handicap ou non, pour vivre heureux et maximiser son potentiel, l’humain doit ressentir sa participation là où il gravite et percevoir qu’il peut faire une différence, ne serait-ce que par sa façon d’aborder la vie, de relever ses défis. Ainsi, il ne peut que se sentir participant, utile et bienvenu.
Pour ce faire, il doit apprendre à développer son discernement et implicitement reconnaître que dans l’existence, il y a des limites. Que certaines choses se font et valorisent la vie et les êtres qui l’entourent, d’autres non.
Ça fait partie des tâches du parent-guide qui a un rôle souvent ingrat et répétitif, du moins pour un temps. L’enfant apprend par la répétition et l’exemple.
Un parent-guide qui baisse les bras quand il est fatigué, qui perd patience et agit contrairement à ce qu’il prône, devient non crédible et non respecté.
Par la suite, il devra recommencer à zéro, car les comportements souhaités seront brisés par le parent-guide lui-même puisqu’il aura manqué de constance, de patience et de détermination.
S’installera un cercle vicieux dans lequel fusera les tensions, les mots dénigrants, le découragement et son défi de parent-guide sera relégué aux oubliettes, tant il aura à faire pour ramasser « les fruits amers de son manque de cohérence ». Ceux-ci viendront par vague dans une montée de violence.
Ce faisant, il ne léguera rien de constructif à son enfant lequel
aura peine à devenir un bel adulte. C’est ainsi que se manifeste la roue de la
violence, fort bien présentée dans cette prémisse : « Tout ce que tu es parle si fort que je n’entends pas ce que tu dis. »